Chapître 3

DONNE-MOI TA MAIN

(Avec Chansons)

« Donne-moi ta main et prends la mienne… Mais oui Mais oui l'école est finie », chantée par Sheila

JOURNÉE DE LA FEMME...

ÇA TOMBE-TU BIEN...! JE NE FAIS PAS À MANGER CE SOIR!

Mon fils ne pige pas la raison du pourquoi de la journée de la femme (il a même été baptisé par une d’elle à l’église de Ste-Sophie). 

Dans sa génération, y en a pas de questionnement sur l’égalité des sexes (même que parfois il pense que sur certaines choses, il croit que c’est l’inverse...)

Ça au moins c’est évident dans notre peuple habitué au froid.

Reste maintenant à le dire doucement…

À chacun des arrivants qui a des choses comme ça qui font qu’on est différent.

MAIS Y VOIT BIEN MON FILS QUE J’EN PEUX PLUS !

JE VEUX BEN AVOIR MAL AU DOS COMME D’HABITUDE, MAIS LÀ J’AI MAL À MON BRAS, PIS JE NE SAIS PAS QUOI FAIRE AVEC ÇA.

J’EN AI PARLÉ À MON CHER DOCTEUR QUI VEUT CHARGER À L’HEURE, IL A BIEN VU QUE MON MUSCLE ÉTAIT COMME PU À BONNE PLACE OU DU MOINS QUE MON BRAS N’ALLAIT PAS BIEN.

IL M’A DIT QU’AU PROCHAIN RENDEZ-VOUS IL ÉTAIT POUR M’INJECTER, MOYENNANT DES SOUS, JE NE SAIS QUEL PRODUIT VISANT À REPLACER LE TOUT.

Chu même allée voir un ostéopathe sur la rive-nord, à Blainville, tellement j’en pouvais plus.

Le temps du massage au bras ça m’a aidé, mais pas sitôt arrivée chez-moi après la traversée des ponts, que la douleur criait tel un violon !

«Cri de la femme ‘‘dans la douche’’ dans le film Hitchkok»

Mais le 8 mars en cette journée de la femme, mon fils m’a dit m’a simplement dit :

•  MAMAN VIENT, FAIS-MOI CONFIANCE.

CE QUE JE FIS.

• UNE MAMAN, ÇA DOIT ÉTERNELLEMENT AVOIR CONFIANCE EN SON ENFANT. 

Il a commencé à me tâter le bras, tout doucement au début, puis de façon différente. Je ne savais pas si je devais garder les yeux ouverts ou fermés, j’étais tout de même impressionnée.

Il avait maintenant développé son don

(Nous en avions parlé souvent, il avait aidé des amis dans ces grandeur nature où il aime bien aller s’évader le temps d’une saison). 

Mais là, de le voir faire sur moi, en pleine action, c’était vraiment plus que du bonbon !

J’ai senti instantanément une grande chaleur... Bien sûr, il y eut de la douleur, c’est vrai, mais à la fin je sentais comme si mon bras avait un plâtre moelleux tout autour qui le protégeait et procurait un grand soulagement.

J’avais déjà vu ça, antérieurement, papa m’avait déjà amené voir un guérisseur un jour...

(C’est drôle j’y pense à l’instant, c’était le père du garçon qui me persécutait de façon récurrente à l’école primaire...)

Ils ont des simagrées, des tiques que mon fils répétait sans l’avoir vu, sans le savoir, autrement que par le don qu’il avait reçu.

ET IL VENAIT DE ME GUÉRIR LE BRAS AVEC LE DON QUE LE SEIGNEUR LUI AVAIT DONNÉ.

JE LE SAIS DEPUIS QU’IL EST BÉBÉ QU’IL A DES MAINS MAGIQUES, UNE MAMAN ÇA DÉTECTE CES CHOSES-LÀ. JE LE SAIS DEPUIS LA MÊME PÉRIODE, QU’ON EST BRANCHÉS SUR LA MÊME PRISE DE COURANT.

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JE N’AVAIS QU’À PENSER À QUELQUE CHOSE ET IL ME COMPRENAIT. ENCORE AUJOURD’HUI, IL N’EST PAS RARE QU’ON SE PARLE AINSI.

Mais là mon bébé venait de me guérir !

Quand J’ai montré ça au médecin qui est si loin… La semaine qui vint, il m’a répondu : « on est bon hein !? ».

Je n’ai rien dit, mais j’ai souri.  

Depuis qu’il est petit qu’il voit sa mère mal en point, est-ce assez comme motivation pour développer un don?

Et quand sa Mamie-Sanne d’amour qui l’appelait son minou bleu combattait un cancer, ça là marqué ou aidé dans son développement?

Quoi qu’il en soit, j’ai plus mal à mon bras, et il n’aura fallu que 2 traitements !

Fait bizarre, ma petite chienne que l’on surnomme affectueusement Dr Piwie depuis,

Lorsqu’un traitement a été particulièrement douloureux

(comme ce fut le cas ici après le bras)

Elle se couchait chaque fois dessus en boule (c’est un Jack Russell qui ne reste jamais bien longtemps à la même place d’habitude)

quelque temps, 1 heure? Plus?

Je m’étais endormi au bout d’un certain temps, je ne sais plus. (Mais chaque fois que je me réveillais, elle était dessus...) Le temps que la chaleur fasse du bien...

(Et elle regardait vers le ciel à chaque fois fouille moi pourquoi)

Weird hein ?

Vive les chiens !

Vive Piwie !

Elle chante bonne fête aussi et dit « I love you » parfois,

… Sauf devant la caméra....

Pour en revenir à Oui mais ma blouse passe pu dans porte…

(elle danse avec les anges…)

À ce moment-là je me suis décidée...

Je suis sortie de ma torpeur j’ai décidée d’écouter plusieurs fois les messages du voyant enregistrés avec mon cellulaire fuchsia.

SELON LA MARCHE À SUIVRE, JE DEVAIS BOIRE LE JUS D’UN (MOI J’EN METS DEUX, C’EST PEUT-ÊTRE ÇA LE BUG) CITRONS DANS UNE GRANDE BOUTEILLE D’EAU, UNE PINCÉE DE POIVRE DE CAYENNE ET DU SIROP D’ÉRABLE AU GOÛT, PAS TROP.

On est au Québec, ce n’est pas le choix qui manque ! Moi je prends celui de la famille Beaudoin en Beauce. Ça me rappelle mon enfance, ça goûte la vielle cabane grise où on allait toute la famille ‘‘l’hiver’’

(il y en avait dans le temps) la fin de semaine sur la côte St-Louis en skidoo avec sa carriole orange et la grosse couverture de fourrure.

(Ouah! Papa! Si tu savais! Ça ne se ferait plus aujourd’hui! Ce n’est pas « politically correct » et c’est tant mieux!). 

Je buvais ça tous les jours comme sur ordre du médecin-médium. 

Je voulais aller mieux spirituellement, je voulais retrouver mes capacités.

Je voulais retrouver mon don.

C’EST DRÔLE J’Y REPENSE AUJOURD’HUI ÉTAIT-CE UN MESSAGE DE TOI PAPA?

Tu m’avais déjà jadis, je ne me souviens pas après quel accident, emmené voir un monsieur chinois en ville (la grande: Montréal, Capitale de l’univers comme disait Jean-Guy Moreau dans un monologue ou il imitait le maire Jean Drapeau et qui me fait tordre de rire quand mon chum abuse du bon vin et imite, l’imitateur qui imite...

peut-être si j’en achète du bon, avant la fin de la rédaction j’aurais une transcription...)!?...

qui après m’avoir mis tout plein d’aiguilles, t’avaient donné cette même recette pour que ta petite fille aille mieux, chaque jour on en buvait tous les deux.

Il était vrai que ça faisait longtemps que je n’étais plus médium. J’avais perdu mon don une belle journée d’été, simplement parce que je m’étais mise à DOUTER.

Douter de moi, douter des anges, des guides, des esprits, de tout, de Dieu pourquoi pas !

J’AVAIS APPRIS DE MA TANTE MICHELINE (QUI AVAIT LE DON DE VOYANCE, DE MÉDIUM, GUÉRISSEUR ET QUOI D’AUTRE...)

DANS MON ADOLESCENCE À FAIRE DE L’ÉCRITURE AUTOMATIQUE.

PARLER AUX MORTS QUAND TU L’AS, CE N’EST PAS SORCIER, C’ÉTAIT FACILE, J’AI BIEN APPRIS C’ÉTAIT UNE SECONDE PEAU.

 PUB, Film:

 Au début, ça partait des fois, même quand je ne voulais pas !

Je faisais attention,

J’utilisais un crayon de plomb pour pouvoir effacer, quand j’écrivais dans un vrai cahier.  

En famille on jouait au « Ouija ».

On n’avait pas le jeu alors on prenait une coupe de vin et des lettres du jeu de « Probe » autour.

C’était moi qui menais le bal !

On s’amusait souvent ainsi, avant nos sorties en ville avec mes amies Julie et Myriam.

Je tirais aux cartes pour le fun parfois aussi.

(Avis aux Impôts... J’ai peut-être chargé pas cher 3-4 fois parce que j’étais cassée, sinon je le faisais juste pour jouer.

Ou en échange d'ange bibelot pour ma collection ou pour du café... Une belle tasse de café Minnie Mousse une fois. Mais maintenant c'est décidé, je ne le fais plus...).

Mais un soir je m’en souviens, comme notre plaque! J’étais allée avec ma meilleure amie Julie chez une dame à qui elle donnait des soins...

Elle habitait le même immeuble que le magicien de l’heure Alain Choquette http://www.alainchoquette.ca/ qui passait souvent à AD LIB avec Jean Pierre Coallier. (Et qui fait fureur en France)

J’avais tiré la dame aux cartes, mais son passé, présent et ce que je voyais de son futur n’avais rien en commun avec mes pages de conte de fées.

J’y ai vu l’horreur, la souffrance, l’inceste et tout le reste. Trop, pour la petite fille de banlieue que j’étais qui avait été dorlotée et chouchoutée par les siens depuis sa tendre enfance…

 ... J’ai alors arrêté à tirer aux cartes, sauf pour mes amis. Je ne veux plus voir. Je ne veux plus. Juste ceux que je connais leur enfance...

QUAND TU AS QUELQUES CHOSES D’IMPORTANT, TU SAIS QUE CE L’ÉTAIT QUE LORSQUE TU L’AS PERDU.

Petit Bout de Film:

C’EST QUAND J’AI PERDU MON DON DE COMMUNIQUER AVEC LES ANGES QUE JE ME SUIS SENTIE LA PLUS SEULE. MAIS COMME ON DIT UNE FENÊTRE S’OUVRE TOUJOURS...

«Dominique Michèle qui dit : Porte et fenêtre Verdun»

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Au début c’était des rêves,

Je rêvais aux personnes décédées qui venaient simplement me livrer leurs messages. C’est vraiment apaisant des songes comme ça.

J’étais toute jeune la première fois qu’une personne décédée m’est apparue en vrai :

Une tante venait de décéder, je ne le savais pas, et je l’ai vu le soir venu. Mais je ne dormais pas j’en suis certaine, j’étais dans le salon

(J’aimais ça y dormir : y’avait la télévision)

Elle m’a salué simplement, demandé de dire bonjour de sa part à papa et maman.

Et elle est partie sans faire de bruit.

Je ne voulais pas réveiller tout le monde en bonne petite fille… Je n’ai pas crié…

Je suis allé frapper à la porte à côté où mes parents étaient couchés...

toc toc toc...

C’est papa qui m’a écouté cette fois-là, mais tout ce que je sais c’est qu’il m’a cru et il m’a embrassé… SOURIANT DE JOIE !