Chapître 9

ENCORE ET ENCORE…

(Avec Chansons)

Mais un jour mon fils Bibi…

Mais un jour mon fils Bibi m’a dit : « Ma petite Maman montre-moi donc ça... ».

IL a alors RÉPARÉ MON GENOU COMME IL AVAIT L’AUTRE FOIS RÉPARÉ MON BRAS.

MAIS CETTE FOIS-CI, POUR LE PROUVER, J’AI DES RADIOS, UN ORTHOPÉDISTE, UNE ORTHÉSISTE ET UN MÉDECIN.

Dr Piwie s’est à nouveau collé sur mon genou… toute la nuit durant.

C’est merveilleux n’est-ce pas !

Mais maudit que le dos c’est mal placé, y pourrait se guérir lui-même!

C’est terrible de voir son enfant souffrir, peu importe d’où vient la souffrance sur son corps ou dans son âme,   il a beaucoup de mal ces jours-ci, j’ai été à l’hôpital longtemps et couché sur le cul en revenant, je ne peux pas le reconduire chez son chiro qui semble le soulager après avoir autres choses essayées.

Il dit que ça serait le fun de se cloner le temps de se faire lui-même un traitement...

COURAGE MON BÉBÉ, tu ES UN HOMME MAINTENANT MAIS dans mon cœur de maman tu RESTERAS MAINTENANT ET A JAMAIS CELUI QUE J’AI ENFANTÉ. 

JE VAIS MOI AUSSI À MA MANIÈRE ESSAYER DE TE SOIGNER, TOUT COMME TU L’AS FAIT POUR MOI.

LÀ, JE NE COMPTE PLUS LE NOMBRE DE FOIS, MAMAN N’A JAMAIS ÉTÉ BONNE EN MATH. (sauf en III)

Elle FOXAIS les maths, et bien d’autres matière…

JE TE L’AVOUE maintenant.

BEN OUI, UNE AUTRE CHOSE QU’IL FAUT QUE JE TE DISE... IL FAUT LE DIRE À NOS ENFANTS NOS MAUVAIS COUPS D’AUTREFOIS...

«okoumé  : À l’enfant que j’aurais : Parce que quand tu s'ras là j'aurai p 't-être pas le courage De t'raconter la vie comme le f'rai un vieux sage»

ON SE SOUVIENDRA AINSI COMMENT C’ÉTAIT DANS NOTRE TEMPS, où ON LAISSAIT À NOS JEUNES le temps d’ÊTRE UN ENFANT, puis UN ADOLESCENT). 

Merci cette semaine d’avoir été là mon grand.

Tu as pris soin de moi quand je ne le pouvais pas.

J’ai bien cherché tout partout, même jusqu’au gouvernement quelqu’un qui pourrait me soigner, j’étais même prête à payer pour que quelqu’un me tienne la main.

Toi, émergeant chaque fois du sous-sol, du fond de la maison, comme un bon garçon tu as bien pris soin de moi à chaque fois, ta petite maman habillée en jaquettes roses uniquement pendant tout ce temps.  

mais J’AI ENCORE UNE CHOSE À TE DEMANDER MON FILS…  

ET CETTE FOIS-CI, ÉCOUTE-MOI BIEN.

NE PRENDS PAS EXEMPLE SUR MOI OU PLUTÔT SI, REGARDE CE QUE J’AI FAIT AVEC ET MALGRÉ LA DOULEUR ET LA MALADIE QUI ME GRUGEAIT LE CŒUR, LE CORPS ET L’ESPRIT.

ET CE GRÂCE À TOI MON FILS, mon roc, à chaque FOIS.

J’avais arrêté d’écrire parce que j’ai toujours eu une bonne raison…

En voici une autre parmi les milles pour laquelle j’ai recommencé à le faire :

Tu m’as fait lire les premiers chapitres d’histoires absolument époustouflantes. J’accrochais dès les premiers mots, la toute première ligne chaque fois, je te le jure.

J’étais Sylvie Fréchette aux Olympiques ou dans O, plongée directement dans l’univers que tu venais de créer avec son caractère magique et envoûtant.

Avec ses personnages particuliers, imagés et tellement attachants...

Je le sais mon lapin, je t’ai élevé à la Walt Disney (que tu as visité... On est donc chanceux! Ch’sais pas combien de fois avant tes 14 ans).

Poème LOL:

Une maman malade qui aime son enfant ça comble ses besoins autrement, moi, quand j’avais trop mal c’était :

Un festival de lecture qu’on disaient...

J’ai tout lu : d’Harry Potter à Amos Daragon !!! «Voir spectacle d’Amos d’aragon présenté à Shawinigan écrit par Bryan Perro»  On inventait des histoires qu’on continuait à tour de rôle.

C’était important pour moi ton imagination...

Ou quand j’avais trop de douleur, c’était les ‘‘partys pyjama’’ où maman se mettait vite en jaquette (pas rose dans le temps…) en arrivant du travail.

J’allais alors te chercher chez ta nouvelle grand-mère, ta belle Claire de Lune qui prenait soin de toi à la sortie des classes.

Et là on écoutait la télévision, ou un film et hop, on plongeait encore ensemble dans une autre histoire.

De ta naissance à tard dans ton adolescence, il y a pas eu grand jours ou t’a pas eu ton histoire, inventé ou non.

Pour moi, c’était notre moment privilégié rien qu’à nous... On peut compter sur les doigts le nombre de jour où je ne t’ai pas lu une histoire avant de dormir... 

Notes de l’auteur : je prenais une lampe de poche pour lire, afin qu’en bout de ligne, le résultat est qu’à un moment donné tu t’endormes... Je voulais quand même voir ton beau-père qui finissait de travailler plus tard.

Quand il me voyait ainsi, mon oculiste en herbe me promettait des lunettes un jour. (Aujourd’hui, quand je les mets sur mon joli nez un peu retroussé, je dis que c’est la faute des ordis). 

Et quand on faisait la longue route qui te menait vers ton papa une fin de semaine sur deux, lui qui habitait sur l’autre rive...

‘‘Un quai pour un voilier et puis les yeux fermés, Ils arrivent à voir l'autre rive …’’

Imagine si on avait enregistré toutes les histoires qu’on a inventées le long du trajet! On serait riche, mon fils!

Non, tout ce que je veux aujourd’hui, ce que je te demande mon garçon, c’est de pouvoir connaître la fin de tes histoires, car tout ce que tu fais m’intéresse. Si ce n’est pas elles, se seront d’autres, ce n’est pas grave.

Mais ne fais surtout pas comme j’ai fait.

NE LAISSE JAMAIS TA DOULEUR, PEU IMPORTE D’OÙ ELLE PROVIENNE, T’EMPÊCHER DE FAIRE CE QUE TU DOIS FAIRE, CE QUE TU VEUX FAIRE, CE QU’IL FAUT QUE TU FASSES POUR ÊTRE HEUREUX.

TOUT COMME MOI. GAUCHE OU DROITE

(ÇA, IL NE L’A PAS LU, UN GARÇON NE VEUT PAS SAVOIR DE DÉTAIL SUR CES CHOSES-LÀ) 

QUEL SERA LA DIRECTION QUE TU CHOISIRAS SOUVIENT TOI SEULEMENT...

Que tu es quelqu’un de grand et formidable, mon enfant. Tous ceux qui t’aime le savent, moi la première. Et c’est ça le plus important.

Je te comprends tu sais, crois-moi, je le sais que ça rien de drôle la douleur !

J’ai écrit 95 % de ce truc couché, à gémir dans mon lit esti, mais je l’ai écrit.

Et là je vis

QUAND J’ÉCRIVAIS, JE PENSAIS À TOI, À MOI ET À TOUS CEUX QUI VEUILLENT BIEN COMPRENDRE QUE…
 

LA DOULEUR CE N’EST PAS UNE FIN EN SOI.

AU CONTRAIRE

C’EST UNE chance de DÉPASSEMENT.