Chapitre 8
l’autre vision du passé…
Fait référence à un travail que j’ai fait après que je me sois bien rendu compte que finalement le doc avait raison et que d’être debout autour d’une chaise toute la journée ce n’était peut-être pas l’idée du siècle... de celui-ci en tout cas.
« C’est comme l’œuf de Fristofcolon... Grujot ! … Grujot et délicat»
J’AVAIS AIDÉ MON CHUM DE L’ÉPOQUE DANS SES DEVOIRS AU CÉGEP, EN ÉDUCATION SPÉCIALISÉE DONC, J’AVAIS maintenant toute LA COMPÉTENCE REQUISE (À MON AVIS) POUR TRAVAILLER AUPRÈS D’UN ACCIDENTÉ DE LA ROUTE QUI AVAIT EU UN TRAUMATISME CRÂNIEN. C’EST LÀ QUE J’AI COMMENCÉ À SACRER !
(CHEZ NOUS TOUT CE QUE J’ENTENDAIS QUAND PAPA ÉTAIT VRAIMENT FÂCHÉ C’ÉTAIT TORRIEUX !).
Lui, sacrer c’était sa façon de communiquer, il ne comprenait qu’avec quelques ponctuations ici et là! (NOTE : IL EST IMPORTANT DE COMPRENDRE QUE JE PARLE ICI D’UN CAS SPÉCIAL EN PARTICULIER ET NON DE TOUS LES TRAUMATISÉS CRÂNIENS, VRAIMENT PAS! Surtout que celui-ci était déjà délinquant avant...).
J’avais comme tâche de m’occuper de lui, voir à ses besoins, ses rendez-vous médicaux, quelques sorties… J’ÉTAIS MÊME PRÉSENTE POUR L’ACHAT DE SON HERBE BLEUE QUI L’AIDAIT PARFOIS UN PEU...
Je n’avais alors pas beaucoup d’expérience en la matière... Alors quand j’ai vu une récolte complète dans un salon, je me suis dit que ça faisait partie de mon travail et que c’était pour le bien du jeune homme dont je prenais soin...
Mais j’étais tout de même impressionnée...
Mais moi j’avais en main la prescription de son médecin…
POUR EN VENIR AU FAIT : JE SUIS TOMBÉE ENCEINTE…
(DU COPAIN, ÉVIDEMMENT, PAS DU JEUNE HOMME...).
ON S’OCCUPAIT DE LUI TROUVER DES FILLES MAIS JE NE SOULAGEAIS PAS MOI-MÊME SES BESOINS PRIMAIRES ÉVIDEMMENT.
MAIS un jour, IL Y A EU UNE ALTERCATION plutôt corsée AVEC LE jeune homme. IL M’A COMME QUI DIRAIT UN PEU FRAPPÉE... au ventre…
Résultat : LE BÉBÉ S’EST du coup ENVOLÉ. ELLE SE NOMMAIT ÈVE-MARIE.
J’AI EU LE PRIVILÈGE DE LUI PARLER POUR LA PREMIÈRE FOIS CETTE SEMAINE. J’AI PLEURÉ mais CETTE FOIS-CI DE JOIE.
«Il faudra leur dire les mots qu’on reçoit c’est comme des parfums ...» chantée par Francis Cabrel