Chapître 7

LA TROISIÈME ÉTAPE

(Avec Chansons)

AVANT, LA GUÉRISON ÉTAIT PLUS DIFFICILE.

JE LE SAIS DEPUIS LONGTEMPS QUE ÇA DOIT AVOIR LAISSÉ DES SÉQUELLES SUR MON CORPS. ÇA LAISSE DES TRACES DE DOIGTS QUI NE S’EFFACENT PAS CETTE AFFAIRE-LÀ (JE REPRENDS MON SOUFFLE).

ET IL PARAIT QU’UN GRAND POURCENTAGE DE FEMME QUI ONT RECOURS À UNE CHIRURGIE BARIATRIQUE ONT VÉCU UNE HISTOIRE COMME LA MIENNE...

Je pensais que mes années d’amante parfaite, qui joue (on s’étouffe tout le monde ! surtout tous ceux qui sont passés dans mon lit) la comédienne de porno qui fait bien son rôle... on se comprend les filles...

(Avant mon dernier amant, qui me conjugue au présent, domptant mon passé et dressant mon futur…)

PERSONNE, SAUF PEUT-ÊTRE QUELQUES PROCHES TRIÉS AU VOLET, UN MÉDECIN ET UN THÉRAPEUTE, CONNAISSAIENT CE SECRET...

Après avoir eu un accident d’auto 2 jours avant mes 18 ans; un face à face qui a tué sur le coup l’autre conducteur, mis K.O

ma meilleure amie de l’époque ainsi que celle de ma sœur (qui ne s’en sont malheureusement jamais remises tout à fait)

et après avoir magané par la même occasion ma p’tite sœur d’amour que j’aime tant et l’avoir traumatisé à jamais des voitures également…

J’en avais gros sur la conscience vous savez; je n’avais alors pas 18 ans:

2 morts sur le dos et 3 blessés

(1er mort : le conducteur qui m’avait frappé en première année).

Quand on pense que maintenant on vie peut être jusqu’à 100, à cet âge, j’étais encore un bébé…

‘‘Couché dans le petit matin. Je rêve de toi en vain. Un peu, beaucoup… Tu ne sauras jamais chanté par les B.B avec chanteur Patrick Bourgeois’’

Donc pour me changer les idées, j’ai accepté l’invitation de mon oncle adoré qui m’invitait à partir un mois avec lui pour un séjour au Mexique. On verra où ça nous mènera par la suite…

« Je vais te montrer à voyager » m’avait-il précisé.

LE RÊVE ! JE PEUX-TU MAMAN ? DIS OUI ! DEMANDE À TON PÈRE... DEMANDE À TA MÈRE...

Prête pas prête... J’y vais !

Peu de temps avant

[le temps est relatif pour moi en ce moment si vous saviez],

après m’être fait retirer le plâtre qui me montait jusqu’au haut de la cuisse, nous étions allés toute la famille en Jamaïque

Sauf mon frère qui lui avait préféré partir en Floride avec ses chums...

[Pour un gars de son âge, un voyage avec ses sœurs ouach !].

[Mais aujourd’hui si on pouvait, on le reculerait tu le temps parfois hein mon frère ? Pis là tu le ferais avec nous, papa, ma sœur, pis maman, le voyage... Hein ? mon frère.

Faut profiter du temps présent, car jamais il ne revient.].

DONC S’EN ÉTAIT FAIT DE MOI... J’EUS dès lors LA PIQÛRE DU VOYAGE SI PROFONDE QU’ELLE RESTERA DANS MES VEINES TOUTE MA VIE!

LÀ JE SERAIS TENTÉE DE VOUS RACONTER QU’ILS ONT BEN DE LA MISÈRE À ME PIQUER !

JE N’AI PAS DES BELLES VEINES, ELLES SONT FUYANTES, JE SORS TOUJOURS DE LÀ PLEINE DE BLEUS, MAIS JE VAIS ARRÊTER ÇA ICI…

CAR Y A DES ÂMES SENSIBLES QUI FAIBLISSENT EN LISANT CES QUELQUES LIGNES.

‘‘ tomber tomber tomber tomber en amour… Chanté par Laurence Jalbert’’

Je m’imaginais déjà avec mes belles robes sur le bord de la plage dans un beau « resort ». J’avais préparé mes valises, j’étais prête, maquillée toute. Il est arrivé dans ma chambre bleue remplie de nuage.

Il avait fait le tour du monde lui !

Il était mon héros, je pouvais quand bien même lui laisser refaire mes bagages : comme il le veut un tout petit minuscule sac à dos.

DÉTAIL À MENTIONNER : APRÈS L’ACCIDENT, J’AVAIS DIT AU CHIRURGIEN QUI VENAIT DE M’OPÉRER : « OK JE POURRAIS PLUS CHANTER OU JOUER, J’AI UNE LONGUE ET LAIDE CICATRICE SUR LA JAMBE, ÇA NE PARAÎTRAIT PAS TRÈS BIEN... MAIS JE SERAIS COIFFEUSE, MÊME SI TU ME DIS QUE JE NE POURRAIS PAS TRAVAILLER DEBOUT LONGTEMPS ! ».

Donc MON ENTÊTEMENT À M’OBSTINER AVEC LES DOCTEURS NE DATE PAS D’HIER…

(IL Y A PEUT-ÊTRE JUSTE CELUI QUE J’AI LAISSÉ TOMBER QUI S’OBSTINAIT À ME DIRE D’ÊTRE PROACTIVE AVEC MA MALADIE, AVEC QUI JE NE L’ÉTAIS PAS... ASSEZ...

S’IL ME VOYAIT EN CE MOMENT MAMAN!).

Je me souviens aussi qu’en secondaire V, j’avais dû être opérée pour enlever la vésicule biliaire. Avant de compter jusqu’à 10, j’ai dit à l’anesthésiste que...

(là je me souviens plus dans combien de jours)

J’avais alors 2 shows à venir. Le premier ou on reprenait le spectacle du Big Bazar de Michel Fugain

Et le deuxième, la nouvelle comédie musicale qui jouait à Paris au même moment :

Les Misérables de Victor Hugo ou je jouais Éponine.

Il m’a dit de ne même pas y penser... ben À MON RÉVEIL JE CHANTAIS déjà LES CHANSONS DU SPECTACLE!

JE N’AI MALHEUREUSEMENT PAS PU FAIRE LE BIG BAZAR À CAUSE DE LA DANSE ET TOUT LE RESTE...

C’ÉTAIT UN SPECTACLE QU’ON POUVAIT FAIRE AU STUDIO DES COLIBRIS QU’UNE FOIS GRAND. C’ÉTAIT MA DERNIÈRE ANNÉE, C’ÉTAIT MA DERNIÈRE CHANCE DE POUVOIR CHANTER « LA JEUNESSE, ÇA S’EN VA... ».

(C’EST PEUT-ÊTRE QU’À CET ÂGE, JE N’AVAIS PAS COMPRIS LE VRAI SENS du MOT?)

(Je l’ai chanté dernièrement devant public, et j’ai vu des gens émus dans la salle lors de ma prestation.) (Peut-être braillaient-ils pour que j’arrête! LOL)

Mais j’ai fait une Éponine Hyper réaliste !

Surtout au moment où je me suis mise à chanter :

« Ce n’est rien, monsieur Marius, qu’un peu de sang qui pleure... »

Et que je devais mourir dans ses bras au même moment...

Je sentais alors ma cicatrice s’ouvrir un peu… et le sang couler sur mon ventre...

De toute beauté !!

(COMME JE LE DISAIS DANS LE 3.0....(3.0 LOL)

JE N’AURAIS PEUT-ÊTRE PAS MÉRITÉ MON OSCAR, MAIS MA CLAQUE QUELQUE PART OUIIIIIIIIII ! LOL).

Donc en arrivant à Cancun avec mon oncle préféré, je suis toute contente. Aïe des beaux hôtels partout. Je pense qu’on va rester dans celui-là! mais non, on allait plus loin.

En route il m’enseigna différents trucs du genre comment avoir l’air « Québécois » en voyage, ça coûte moins cher.

On l’a testé plusieurs fois, pas de bijou qui font m’as-tu-vu, moins de fla fla, en parlant français et en se forçant quand même avec l’espagnol ou la langue du pays que l’on visite.

C’EST PAYANT EN BOUT DE LIGNE ! SOYEZ-EN FIER. ON N’A FAIT CHIER PERSONNE DANS L’HISTOIRE, PROFITONS-EN !

J’en ai échangé des coupes de cheveux, jouets, du maquillage du spray net et des bas de nylon, contre un repas ou autre bien et service comme on dit aujourd’hui

[mais de grâce, n’essayez pas ça dans un ressort!]

Là on se dirige vers Playa Del Carmen.

C’est magnifique!

L’endroit est paradisiaque à peine touché par la civilisation à cette époque où la fameuse comète Haley traversait le ciel. Tout était parfait sauf où l’on dormait, c’était des cabanas !

Ma mère m’aurait fait passé une nuit là-dedans que j’aurais appelé la DPJ, mais là j’étais en vacance et dans ce cas-là comme on dit comme disait Dodo :

Tant que j’ai mon bikini, ma brosse à dents !

Vielle PUB:

J’ai même essayé de la Téquila, du Gold machin de là-bas « Ben oui mon oncle j’en ai déjà pris voyons chu majeure et vaccinée! » …

(Heureusement que je n’étais pas la figurine de Walt Disney car mon nez se serait mis à allonger)

et quelques joints pendant le voyage, et je m’en souviens encore !

Je n’avais jamais touché à ça de ma vie !

Une vraie petite fille à maman qui venait de sortir de chez elle ! « Chu une dévergondée maintenant maman, comment je vais te raconter tout ça dans la chambre pendant nos meetings de fille à mon retour ? ».

Puis un après-midi ou mon oncle était resté allongé sur le hamac, dehors, à droite de la cabanas à faire la siesta sans sombrero.

Je partis, comme chaque jour, marcher le long de la côte quelques instants. Je pouvais marcher ainsi très longtemps sans trouver âme qui vive.

Je tournais alors du côté gauche.

Rien en vue qu’un futur hôtel de luxe en début de travaux. J’avais la paix et c’était alors ce que je voulais, ce que je souhaitais, ce que je recherchais.

Du côté droit c’était autre chose. Il y avait un hôtel, le seul je crois, à cette époque. Une rue, quelque chose, c’était plus passant [il y avait des bons fruits congelés sur un bâtonnet] j’y allais moins quand je voulais me retrouver seule enfin.

‘‘ Tant de fois j'ai tenté d'aller toucher les étoiles que souvent en tombant je me suis fait mal... Seul………. De Garou’’

DONC JE MARCHAIS DEPUIS LONGTEMPS QUAND J’EU ENVIE DE ME BAIGNER, COMME ÇA SANS RAISON AUCUNE, JE N’AVAIS PAS CHAUD J’AVAIS JUSTE ENVIE DE ME TREMPER LES PIEDS DANS L’EAU, JUSTE UN PEU, DISONS JUSQU’AU GENOU.

En séchant doucement, regardant la mer, assise sur le sable, je le vis s’approcher, il est arrivé de bâbord. Ni beau, ni laid, ni grand, ni petit, ils n’ont pas voulu me montrer ses yeux ni son regard.

Comme si au fond de ma mémoire, tout avait pu soudainement s’effacer !!!

[mais je m’en souviendrai toute ma vie]

je n’ai rien vu venir.

Tout ce que je sais c’est qu’il m’a sauté dessus et que son sexe en moi avait été inséré [excusez-moi mais je ne trouve pas de blague ni de ‘‘toune’’ appropriée en ce moment] …

IL S’EN PASSE DANS TA TÊTE DES CHOSES, DANS UN PAREIL MOMENT.

TOUT CE QUE JE VOULAIS S’ÉTAIT RESTER EN VIE...

JE ME DÉBATTAIS! JE CRIAIS « NON » MAIS EN FRANÇAIS [SOUVENEZ-VOUS JE VENAIS DE L’APPRENDRE mais je me souviens pu comment le dire en espagnol].

ÇA SE RESSEMBLE Y ME SEMBLE QU’Il AURAIT DÛ COMPRENDRE...!!!

JE N’AVAIS PAS SUIVI LE COURS d’espagnol À l’école, MA MEILLEURE AMIE DE L’ÉPOQUE Sophie elle OUI, MOI J’AVAIS PRIS THÉÂTRE À PLACE !

Avec Yves Trudel comme professeur.

À grand coup de «uMadame », il nous partageait tout l’amour qu’il a pour le métier.

Quand je t’ai vu plus tard jouant Méo,

j’étais fier de t’avoir eu comme prof MONSIEUR, car des profs, finalement j’en ai eu une couple, qui m’a marqué comme toi, ben là j’te le dirais pas ! Ça va te faire trébucher ! [Comme tu t’amusais à faire pour nous voir rigoler...]

Je voulais crier au feu, car c’était ce qu’il fallait supposément faire dans un cas comme le mien [y parait que ça fait débander], mais je ne le savais pas plus, alors je me suis mis à prier. Et je me suis dit par petite [voir minuscule] expérience passée [et non futur, mon bel amant d’aujourd’hui] que c’était parfois vite ces choses-là...

Qu’il était pour en finir un jour !

[Mais non au contraire, tout était au ralenti] et je priais très fort pour rester en vie.

Quand tout à coup, il est parti, avec son couteau, en courant !

J’AURAIS BIEN EU ENVIE MOI AUSSI de fuir en courant ! MAIS MA JAMBE BLESSÉE M’EN A EMPÊCHÉ. ET JE MARCHE PLUS VITE SUR LA NEIGE QUE SUR LE SABLE DEPUIS QUE JE SUIS BÉBÉ.

«Claude Debussy (1862-1918): Des pas sur la neige »

« Coudons, je viens tu de me faire violer moi là ?

Ben non ça se peut pas ! J’ai dû rêver... ».

Aussi vite que je le pouvais, je me dirigeais vers ce qui semblait être pour moi mon unique salut : retourner au plus vite vers mon habitation de fortune.

Ben fouillez-moi mais en arrivant, j’ai croisée une comédienne qui faisait de l’improvisation dans la LNI. Sa cabane était située en face de la mienne.

Enfin un visage familier ! Tellement je vivais d’émotion, j’oubliais son prénom, puis je me mélange entre 2 [elle se reconnaîtra, si elle lit ça], mais de la voir était vraiment réconfortant :

je lui aurais tout confié sur le champ.

Voyons donc contrôle-toi Taly !

Ça se fait pas ces choses-là !

On ne se confie pas à n’importe qui,

C’est pas Janette tout de même !

‘‘Madame Bertrand je suis une Brunette de 45 ans Un peu grassette j'adore les enfants… Charlotte anté par Robert Charlebois’’

[Je lui ai écrit une fois. Pas dans le journal, elle n’y écrivait plus alors. J’avais eu comme une vision, une rouquine qui écrirait pour la TÉLÉVISION une série sur les grosses...

V ’là ma chance peut-être...

C’est à Denise Filiatrault que j’aurais dû l’envoyer finalement... J’aurais peut-être joué un petit quelque chose dans Laura Cadieux...

Mais aujourd’hui je sais que si ma vie aurait été autre, je ne serais pas devant mon écran aujourd’hui à vous raconter cette vie, car elle aura été fort différente

et je n’avais pas le talent qu’il faut pour travailler dans avec Madame Filiatrault… Elle la top du top au Québec pour jouer, mettre en scène, diriger, scénariser et réaliser pleins de projets.

«Dédé Fortin: Tassez-vous De D'là: Je suis le lâche des lâches pas le tough des toughs (entendre pas le top des tops)»

JANETTE BERTRAND M’A TOUT DE MÊME DONNÉE UNE CLAQUE EN PLEINE FACE ALLER-RETOUR…

ET LE COUP DE PIED AU CUL QU’IL FALLAIT LE 31 MAI DERNIER.

Arrivée de l’hôpital après mon plus récent séjour, première chose que je fais... Pipi... j’y peux rien, petite vessie quand tu nous tiens…

Mais comme mon séjour a été long, que l’intimité dans les hôpitaux ne font pas légion, pour retrouver mon sourire… je me suis garroché sur le premier magazine trouvé... Au-dessus de la pile. **« 7 jours »**

PUB:

annonçait que Dominic Arpin l’animateur de Vlog combattait un cancer. Quel courage il a d’en parler, il aidera certainement d’autres batailleurs.

Puis à la gauche de sa chemise : L’héritage de Janette : Ses 25 leçons de vie. Que j’ai lu et relu. Sa sagesse nous a été transmise par écrit, dans un journal, un magazine, à la télévision et sur le 3.0... [ref.3.0 LOL]

À LA NAISSANCE, ON NOUS A DONNÉ UN TABLEAU BLANC, CERTAIN PETIT, D’AUTRE PLUTÔT GRAND. LA VIE TOUS LES JOURS NOUS MONTRE SES COULEURS.

NOS PARENTS NOUS ONT DONNÉ LES PINCEAUX.

VOUS NOUS AVEZ MONTRÉ SOUVENT COMMENT LES UTILISER SANS LES ABIMER.

NOUS SOMMES LES PEINTRES DE NOTRE VIE.

IL EN TIENT QU’À NOUS DE L’ILLUSTRER À NOTRE GOÛT...

MERCI MADAME JANETTE BERTRAND.

0000 pour peindre le portrait d'un oiseau.jpg

Notes de l’Auteur :

J’ouvre ici une parenthèse (nous avons plusieurs peintres de renom au Québec.

il y a tellement de talent au pouce carré par ici ! Comme on dit), mais il y en a un, parmi mes préférés que mon oncle Alexandre, aujourd’hui décédé, a connu par le passé, car lui aussi avait appris à faire chanter les fusains, aquarelles et autres huiles à dessin

Tex Lecor, puisqu’il faut le nommer, est une richesse à aimer, conserver et partager. J’ai pourtant fait mal à sa Douce fille bien aimée, autrefois rencontré sur une piste de danse trouée.)

C’est la dernière fois dans ma vie que j’ai parlé dans le dos de quelqu’un. Ça m’a sauté au visage tellement la jalousie qui m’affectait était laide. Elle est tellement belle, tellement fine, pure et douce.

Plus jamais je ne veux le faire.

Et depuis comme pour me faire pardonner sans pouvoir lui parler, *je m’efforce chaque fois que je le p**eux*

*(et quand on v**eut* *on p**eut)*

*le plus souvent possible, chez des march**ands* *je vais souvent voir le gér**ant* pour féliciter un employé, j’essaie de nommer les gens par leurs prénoms s’ils ont un insigne sur la poitrine...

Je dis à tout un étranger qu’il a un beau style, à une dame qu’elle est belle… Un compliment c’est gratuit et ça fait plaisir aux gens.

J’ai compris. Bref, j’essaie de me reprendre comme on dit.

JUSQU’À CE QUE JE PUISSE M’EXCUSER DE M’ÊTRE JALOUSEMENT ET STUPIDEMENT MOQUÉE ET DE L’AVOIR BLESSÉE.

J’avais grâce à elle pu avoir une sérieuse discussion sur mes dons avec monsieur Yves Corbeil qui est animateur et acteur.

*Je n’avais pas l’impression qu’il m’avait mal jugé l’or de cet entretien au contraire je sentais la compréhension face à la jeune demoiselle norm**ale* que j’étais qui vivait des choses

« para pas tout à fait normale… »

*Et je lui ai dit un secret qui se réalisera j’en suis certaine ce que je suis mo**ins sûre* est…

*s’il s’en souv**ient…*

*[NOTE DE L’AUTEUR : HIER 12 JUILLET après RELECTURE : JE ME SUIS RAPPELÉ QUE J’AURAIS PU LE RENCONTRER BIEN AV**ANT :*

*J’AVAIS PASSÉ UNE AUDITION DANS LE T**EMPS* AVEC L’AUTEUR DE PEAU DE BANANE, CHRISTIAN FOURNIER QUI CHERCHAIT UNE GROSSE…

(J’ÉTAIS JUSTE UN PEU ENVELOPPÉE EN CE TEMPS-LÀ... )

(J’AI JOUÉ AU YOYO *SOUV**ENT* VOUS SAVEZ, J’AI ÉCHAPPÉ LA CORDE PARFOIS).

ON AVAIT BIEN EU DU FUN, IL AVAIT RI À MES RÉPLIQUES ET M’AVAIT DIT QUE S’IL AVAIT BESOIN UN JOUR D’UNE BELLE GROSSE *IL PENSERAIT À M**OI...*

J’AVAIS UN TROP BEAU VISAGE À SON AVIS.

(ET QUE ÇA ME FAIT CHIER QUAND ON ME DIT ÇA !).

…

Je confiai donc à mon proche parent la raison de mon tourment…

« Y’a rien à faire ! Oublis ça, la police s’occupe pas de ça ici, y s’en foutent. On n’est pas au Québec... »
(Est-ce mieux chez nous ?).

On en a plus reparlé du voyage. Pis maudit qu’il était beau (le voyage). On s’est rendu jusqu’au Guatemala où on a vu, près de Tikal, à la porte de notre hébergement de fortune, des tigres blancs.

J’ai même eu la chance, grâce à un riche Texan et à sa fille, rencontrés au hasard d’une excursion...

de participer au wrap party qu’on donne à la fin d’un film pour remercier tous les artisans…

C’était au Belize où Harrison Ford avait tourné le film « Mosquito Coast ».

Quand même impressionnant ce voyage !

« À la façon de Marc Dupré je chanterais à mon amoureux d’aujourd’hui...

À toujours voyager vers toi ».

AU GUATEMALA, JUSQU’OÙ ON S’EST RENDU, ÇA SE PASSE PAS TOUJOURS BIEN...

QUAND ON A TRAVERSÉ LES DOUANES, C’ÉTAIT LA NUIT, IL Y AVAIT UN PONT et DE CHAQUE CÔTÉ DES HOMMES AVEC DES CARABINES qui LES DESCENDAIENT SUR NOTRE PASSAGE.

Et oh misère ! J’avais pris une puff ! (pour dire vrai, c’est après être tournée à gauche que j’y ai touché pour la première fois...).

Le douanier me dit d’avance : « HAPPY NEW YEAR ! » avec un si joli accent.

Moi je dis : « WHAT? » En ouvrant grand les yeux. Il répéta, j’ouvris encore plus grand !

Je me souviens plus combien de fois ce manège dura... Avant que mon oncle eu peur pour moi et me prenne par le bras... Moi je comprenais :

OPEN YOU’RE EYE !

JE ME SUIS MÊME FAIT OFFRIR UN ENFANT AVEC INSISTANCE PRÈS DE LA JUNGLE LÀ-BAS !

On s’est quitté quelque part au Guatemala mon oncle et moi.

Mon voyage finissait alors je devais retourner seule à Playa Del Carmen prendre l’avion du retour.

MAIS JE SUIS TOMBÉE MALADE…

«Malade des pays enfermés où l'on empêche les gens de fuir, malade de paroles achetées pour s'en faire vite un souvenir malade ... Malade de Noir silence»

DANS L’AUTOBUS QUI M’Y MENAIT durant le voyage, JE N’ARRÊTAIS PAS DE REGARDER UN PEIGNE DE NACRE QUI ATTIRAIT MON ATTENTION DANS LES CHEVEUX D’UNE DAME ASSISE QUELQUES SIÈGES DEVANT MOI.

Arrivés à la douane, il y eut un problème avec mon passeport, une question de papier orange... et comme c’était un jour férié, je devais y rester quelques jours...

« Pas question ! Je vais manquer mon avion ! ». Je panique et je pleure !

La dame au peigne et aux cheveux dorés vint m’aider, elle parle espagnol, quelle chance, bravo!

‘‘Bravo monsieur le monde, chapeau monsieur le monde, même quand les gens diront, que vous ne tourner pas toujours très rond.... chanté par Michel Fugain’’

Elle les chicane et j’obtiens ainsi mes papiers.

« Merci, madame, que puis-je faire pour vous remercier ? ».
« Tu me sembles bien pâle, viens manger un peu... ».
« Je n’ai plus beaucoup de sous, et je n’ai pas vraiment compris comment fonctionnaient les cabanes d’eau à boire ou se laver près des cabanas... ».

ALORS TOURISTA ME VOILÀ!

Je lui dis qu’à la maison j’avais de l’argent. Que mes parents en avaient aussi. (Pas de carte de guichet là-bas dans le temps), que je pourrais lui en envoyer pour la remercier du repas.

Que c’était un trip de même, que je n’avais pas bien planifié au départ ! Trop dépensé ou plutôt je ne sais pas compter mes dépenses malgré mes notes de mathématique avancées en secondaire III ...

L’histoire de ma vie qui commence déjà à cet âge...!

Je n’ai même pas pu finir mon repas....

(Là, je me suis mis à chercher pour le fun voir s’il y aurait pour rire... du ‘‘ bruit’’ pour accompagner ce que je viens de décrire... )

Ouach ! Ouiiiiiiiiiii ! Y en a !

Mais je vous en ferais grâce... parti le repas).

J’ai trouvé mieux : Yvon Deschamps qui nous parle de son grand Tarla, était à côté de tout ça sur YouTube...

(C’est beaucoup mieux que les adolescents que j’ai vu qui se filment...).

Monologue : Les adolescents (Le grand Tarla)

« VIENT À MON HÔTEL » ME DIT-ELLE…
« TU VERRAS APRÈS T’ÊTRE REPOSÉE TU IRAS MIEUX. TON AUTOBUS POUR TE RENDRE OÙ TU VEUX, NE PART QUE TARD DANS LA NUIT, FAIT-MOI CONFIANCE » QU’ELLE ME DIT.
« JE TE RÉVEILLERAIS PROMIS POUR NE PAS QUE TU MANQUES TON TRANSPORT ».

QUE POUVAIS-JE FAIRE, J’ÉTAIS AFFAIBLIE PAR PLUSIEURS JOURS DE FAMINE TOURISTIQUE ET J’AVAIS ENVIE D’UN VRAI LIT...

« Y'a longtemps que je couche par terre, j'vais coucher dans mon lit ce soir. Ma paillasse est déchirée, mais pas d'fil pour la racc'moder. Ah ! Si j'étais plus fortunée j'l'enverrais chez un couturier Parole et Musique Madame Édouard Bolduc 1929 : Y’a longtemps que je couche par terre.»

y a longtemps que je couche par terre, La bolduc.jpg

Rendue dans la très grande chambre de luxe, je vis sur les bureaux plus de bijoux que je n’en posséderai jamais dans ma vie.

(Quoi qu’on ne puisse jamais dire jamais... J’espère toujours...! LOL (réf. 3.0 LOL)

et de l’argent qui traînait ici et là... De somptueux vêtements de soirée étaient aussi soigneusement alignés sur le lit à côté et dans le walk-in.

Elle ne toucha à rien (moi non plus) et me laissa dormir seule en me souhaitant bonne nuit et en me répétant de lui faire confiance !

Après mon somme, quand nous marchions ensemble vers le terminus, elle me dit enfin être une baronne ou comtesse je ne sais plus... Les titres et les métiers m’importent peu, je n’ai jamais évalué les gens en fonction de ce qu’ils faisaient dans la vie, mais plutôt pour qui ils sont.

(LA DIFFÉRENCE ENTRE FAIRE ET ÊTRE. CAR ON PEUT FAIRE PLUSIEURS CHOSES DANS LA VIE tout EN DEMEURANT L’ENFANT ÉMERVEILLÉ ET PLEIN DE RÊVES de jadis).

Du jour au lendemain un PDG peut perdre sa compagnie et le lendemain flipper des burgers comme on dit. J’y pense soudain, justement hier matin, en allant chercher du lait (car mon frigidaire a décidé de faire des siennes), je disais au petit gars du dépanneur qui finissait sa nuit

(qui semblait avoir été longue car elle lui avait dessiné des fossés au-dessus du nez),

‘‘Comme je cours après le bonheur, j'm'accroche après mes démons et mes peurs; y a-t-il quelqu'un Qui peut venir à mon secours, qui entend mon beau discours; (fatiguée chanté par Ginette Reno)’’

Des hommes que je connaissais très bien, avaient commencé comme lui, en vendant des billets de loteries la nuit, aux indécis endormis et aujourd’hui ils sont très riche!

« Dit par un acteur sur un ton neutre : Un 6/49, un magazine... Des kleenex avec ça? » (Avant le 3.0 ref.3.0 LOL)

À la gentille dame qui me porta secours sans préjugés par apport aux jeunes je dis que je n’oublierais jamais, ni son visage, ni ses yeux, ni la confiance qu’elle m’avait portée.

Elle me dit que mes parents aussi auraient certainement fait la même chose pour ses enfants à elle, s’ils avaient étés dans le besoin, car elle connaissait l’hospitalité légendaire de nos contrés pour y avoir voyagé.

« Je reviendrais à Montréal chanté par Robert Charlebois »

(J’ai pleurée en écoutant ce lien)

Car quand mon frère nous a annoncé son retour d’Australie après plusieurs années... Il nous a chanté cette chanson de Robert Charlebois sur un courriel [ref.3.0 pas LOL, j’ai les yeux pleins d’eau !!!]

... Je reviendrais à Montréal... Mais lui, il faussait !).

Je ne lui ai jamais demandé son nom à la dame. Je ne l’aurais pas retenu de toute façon, il était anglo-saxon !

plus tard, Je pris alors un taxi qui tournait en rond vers l’aéroport, à l’avance, pour être certaine de ne pas manquer mon avion...

Je me dirigeais ensuite vers le guichet de ma compagnie aérienne :

« L’avion pour Montréal est-ce ici que je dois faire la ligne ? ».
« Oui, Vite ! Vous allez le manquer il part à l’instant ! »

Le préposé pris ma valise et ni une ni deux je me retrouvai alors sur un chariot où il me poussait dans d’interminables corridors pour aller plus vite !

« Tassez-vous ! criait-il en espagnol... »

(Du moins c’est ce que j’ai assumée).

Fausse alarme ! l’avion est toujours là ! Il se fit engueuler par un supérieur le pauvre. Mon cœur battait encore la chamaille quand pour se faire pardonner il m’offrit un rhum and coke.

« Non juste un coke merci » (j’en rêvais).

Il ne voulait pas, il insistait pour m’offrir de la boisson. Je dû m’obstiner en québécois pour avoir ma liqueur seulement.

Puis quand mon véritable embarquement arriva… 8 heures plus tard, je me rendis compte qu’il avait gardé mon passeport !!!

Là, il comprit quand je lui ai dit Tabarnacos !

Un beau voyage, je vous dis, et c’est ce que j’ai raconté à ma mère, mon père...

ET À MOI...

« Chu partie ...et les cocotiers glacé… Lindberg chanté par Robert Charlebois et Louise Forestier»

Je me suis inventé l’histoire d’un beau Mexicain qui de sa voix douce et suave…

(Je ne me mettrais quand même pas à vous raconter une histoire érotique, j’ai une certaine pudeur tout de même)… bref une histoire romantique !

En vrai, ça m’a pris des année de thérapies afin d’écrire tout ça…

Dans ma tête tout était réglé. Fantasme de fille réalisé.

Faire l’Amour sur la plage...