Chapitre 16
J’essaie juste de me trouver...
Un autre nom de famille !
Je l’ai écrit avec l’accent québécois, pour être compris chez nous seulement, on ne crucifie pas les gens sur la place publique ici...
(On se gèle ben trop le cul au Québec !)
(On est jugé innocent jusqu’à preuve du contraire et après aussi on a des droits)
Et à part un fou fini, ce n’est pas dans nos habitudes de dévisager à l’acide le visage d’une femme dans notre contrée, alors je devrais être correcte.
Mais j’ai quand même peur de devoir déménager sur une autre planète et la navette n’est pas dans mes prix, alors mon mari on retourne-tu à Paris ? Ah non ! C’est vrai en ce moment ils sont pas mal épais avec leurs histoires anti-mariage gai etc...
(Mais aujourd’hui avec ce qui est arrivé je voudrais tant les encourager !) (Parenthèse) (J’ai écrit cette parenthèse avant les attentats et le feu de Notre-Dame)
Comme c’est le cas depuis vendredi, les mots n’ont pas cessé de jouer dans ma tête, de « Popper » pendant la nuit.
Laissez-moi dormir un peu merde !
Je vais m’en rappeler, je vous dis, pas besoin de noter ! Et au matin je fus souvent réveillée par la même idée.
D’autres par contre se sont envolées...
Ce ne sera pas avec ton sang que ces pages s’imprimeront,
Les anges sont gentils voyons !
Mais bien avec de l’encre et des pixels !
Je l’ai dit au départ je vais écrire une histoire.
OK j’ai eu de l’aide un peu, disons beaucoup passionnément, mais que veux-tu j’ai toujours été bonne dans tout ce que j’entreprenais sans jamais exceller dans rien et pour ce talent on m’avait dit : Tu fais trop de fautes !
Le 3.0 (le vrai pas la pièce 3.0 LOL) c’est génial, ça les corrige au fur et à mesure de l’écriture des mots... Et en me relisant j’apprends correctement.
Comme j’avais encore envie d’écrire après l’écriture de la pièce 3.0 LOL. J’ai voulu raconter à mon fils, à mes proches l’histoire de ma vie, sans mentir le temps d’une ostéochondrite qui me clouait au lit.
J’avais tellement eu peur de mourir dimanche...
(J’avais eu peur que le bon Dieu ait entendu à retardement les cris du cœur d’adolescente lui demandant de venir me chercher)
Ça devait ne pas être ça ma vie, je disais sur une vidéo que j’ai enregistrée cette semaine et que j’ai perdue dans l’ordi de mon mari. Mais si un élément avait été changé, je ne serais pas là, ici maintenant, aujourd’hui.
Je voulais remercier mes amours et la vie de m’avoir tout donné.
Et c’est elle qui m’a fait un cadeau (empoisonné, vous direz !)
Car…
Fa que non il n’y en aura pas de TÉLÉVISION (En tout cas, je ne pense pas, pas sans couverture sur la tête… lol. (…)
Tu me vois à côté de la belle Julie Snyder, j’avais pensé, avant la fin de l’été indien quelle aurait son émission ! LOL (…)
(on est la fin de semaine du 31 mai y’a rien de sorti dans les magazines sur la diffusion... Une autre prémonition?)
Et aujourd’hui une autre émission…
Je lui dirais « Wo wo wo ma p’tite Julie………chantée par Les Colocs »
Toi avec ta p’tite robe pis moi ma bien plus grande... Une chance qu’on est des filles parce que sinon je te chanterais
« C’est moi Laurel c’est toi Hardy c’est moi le gros et toi le petit... »
Dans le temps bien avant Star Académie, TVA en faisait des petites vedettes instantanées. C’était à L’école du Music-Hall ou Musical des jeunes dépendamment de l’animateur, il y en a eu plusieurs...
Ma première fois, moi et ma cousine on était tellement contentes ! Écoute, passer à TÉLÉVISION... C’est avec ça qu’on a été élevés, alors c’était quelque chose « Entrer » dans le téléviseur ! En plus, c’était avec le beau Paolo Noël...
‘‘C’est beau un homme………chantée par Shirley Théroux’’
On était descendu en ville avec maman pis ma tante sur la rue St-Hubert à la Maison C. Lalongé, magasiner nos belles petites robes marine style matelot, il n’y avait pas de gros centre d’achat sur la Rive-Nord dans ce temps-là.
Ensuite, c’était avec Fanfan Dédé (André Richard) qu’on passait nos dimanches à enregistrer... Avec nos petites jupes blanches à bordure rouge qui ne grandissaient pas avec nous...
Alors à l’école le lendemain ou bedon les petites filles étaient jalouses (la majorité du temps) et n’étaient pas très gentilles...
Ou bedon elles voulaient être mon amie...
Du jour au lendemain je devins l’amie de ben du monde...Lol (…)
Pis en plus, ça s’adonnait que j’avais une piscine !
Alors j’avais des amies d’hiver et des amies d’été !
C’est vrai l’été y en a pas beaucoup de bonnes émissions ! On dirait qu’il n’y a pas assez de comédiens dans le bottin des artistes qui se cherche une job, « rires » ou qui à pas assez de malade ou de personnes âgées qui veulent se divertir ou de gens en vacances à la maison qui pourrait écouter leurs émissions...
Non, l’été y fait beau au Québec !
Personne ne regarde la TÉLÉVISION voyons.
Je me rends compte que ‘‘guérir avec les anges’’c’est un méchant bon titre finalement.
Aujourd’hui le 11 juin.
Des couches j’en ai plus besoin.
(Il devait en avoir des plus sexy... noire avec de la dentelle de papier ou mieux encore des lavables)
(Il y en a aujourd’hui depuis... autre prémonition ?)
Depuis que j’ai commencé cette histoire-là je fume presque plus de cannabis, avant la fin on verra bien...
J’ai moins mal partout de plus en plus, ça en bonne partie je le dois à mon guérisseur de fiston...
Mis à part mon dos fusionné qu’il ne peut pas toucher...
Et cette fois-ci j’en suis certaine, j’irai pas à ton émission Guy A., car ce n’est pas moi, mais bien les anges et le Bon Dieu en avant-plan.
Car ce sont eux qui ont tout écrit finalement dans ce récit...
Tout ce que j’ai fait c’est vivre les émotions, me laisser porter dans vos bras en disant simplement quelques fois :
Que votre volonté soit faite sur la Terre…
Comme au Ciel...
(Car il y a des petits rigolos là-haut aussi !)
Mais là je me garde une porte de sortie et m’invente un style avec des rimes, pour qu’on me reconnaisse... C’est rare sur le NET de la poésie et au cas où je l’écrirais pour vrai mon livre ou ma pièce de théâtre musicale que j’ai en tête...
... Ainsi j’irais à ton émission Guy A. Et pendant les pauses nous parlerons dans un langage que vous comprenez maintenant…
Nous parlerons de cette grosse folle qui ne vient jamais à ton émission, mais à ma réponse tu sauras que c’était moi...
Des Nathalie il y en avait parfois 10 dans ma classe (je suis né en 66 après qu’un chanteur ait popularisé le prénom (justement hier j’ai eu un entretien à la radio avec Isabelle Maréchale sur le sujet, je lui ai dit que c’était la raison pour laquelle j’avais donné un nom composé à mon fils, oups et je l’ai nommé...)
Alors, cherchez-moi maintenant !
J’avais juste voulu prendre une photo de ma fin de semaine du 31 mai 20--, qui selon Miss Météo s’annoncerait probablement encore sous la pluie et le temps gris !
‘‘ Mais j't'ai pas dit qu'y faisait beau en ostie aujourd'hui Miss météo était jolie En robe soleil, pas d'manteau d'pluieChanté par Marc Dery ‘‘
(Mais non il a fait beau finalement) Je n’ai juste pas pu enregistrer avec la caméra intégrée tout ce qui s’est passé pour pouvoir le prouver...
Je ne trouvais juste pas le fil pour relier mon cellulaire rose à mon clavier.
Chu allé ben des fois à Télé-Métropole (canal 10) (TVA), mais je ne suis passée qu’une fois à Radio-Canada, avec Willie Lamothe, on avait chanté à Vedettes en direct la chanson papa Willie.
Je me suis vue en direct, malade dans mon lit (la petite fille que j’étais alors aurait été bien triste de voir la femme que j’étais rendue en février dernier. Mais aujourd’hui elle rirait aux éclats j’en suis certaine)
(C’est en regardant la TV ce soir-là que mon ancienne coiffeuse et amie a vu que j’étais une vraie rousse !
J’avais été très impressionnée surtout par le décor de Picotine qui était à côté de la salle où on enregistrait l’émission. Imagine la petite fille que j’étais qui voyait la maison en arbre de Poil De Pluche en vrai !
Je m’en souviendrai toujours …
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Ce matin, 12 juin 3 h 10. J’ai imploré clairement et en bonne et due forme ce que j’avais demandé à mon retour d’hôpital la dernière fois que j’y suis sortie:
Je veux un emploi ! (Mais je vais travailler couchée à partir de mon lit...!)
Mon emploi je l’ai eu, merci !
Même si finalement chus pus sûre d’être payée ici-bas...
Je vous jure que je travaille fort en saint-simonac depuis vendredi et ça fait du bien en... ta… (Je vous le dis) !!!
On dit qu’aujourd’hui avec les ponts ‘’jammé’’ la meilleure façon de ne pas trop capoter c’est soit de ne pas traverser de pont
(c’est pire maintenant à Montréal, surtout sur le Plateau où le maire veut plus d’auto...)
ou de travailler de la maison….(prémonitions ?)
(Le télétravail qu’on dit.) Avec le 3.0 (Ref.3.0 LOL) tout ça est facilité. Avec la COVID (4.0) ça sera certainement plus ‘‘facile‘‘après. (À mon avis)
(Il y aurait toujours le train de banlieue, mais ce n’est pas comme en Europe ici c’est compliqué tout le monde tire la couverture de son bord)
Mais maudite marde, j’avais dit que j’étais aux anges ! Maintenant, c’est ma vie qui est à leur service et non plus le contraire.
Mais évidemment que je l’accepte voyons même si je me réveille depuis, au milieu de la nuit, que je ne mange plus, ne dors plus...
Mon boss est un tyran je vous dis avec lui...
Exit les pauses-café, des fois j’en peux plus, je n’ai pas le choix, y faut que j’y aille sinon la vessie va m’éclater !
J’ai tellement changé depuis, autant physiquement que mentalement! Comment aurais-je pu faire autrement dites-le-moi ?
Je l’ai dit je suis la femme la plus chanceuse du monde ! Je le savais déjà, à quel point! Là, je vous jure qu’au plus profond de mon âme je le sens.
Depuis dimanche en secret, en silence comme pour ne pas le déranger (on le sait un boss ça travaille fort) je lui dis des petits mots que je vous résume, car en ce moment je n’ai pas le contact avec ma plume...
(J’écris maintenant à l’ordi)
Merci. Merci, Seigneur, de m’avoir fait vivre ça…
À moi, ta petite Taly que tu aimes et chéris. Je le sais que tu le sais que je ne veux pas perdre la face aux yeux du monde je n’ai pas besoin de te le dire, mon destin est entre tes mains et j’ai confiance en toi, on a juste ça à dire non ? :
Merci la vie !
Hey que ça me faisait chier quand je lisais ça sur le 3.0 (... LOL) faut croire que je ne comprenais pas !
Parce que là ben merci la vie ça ferait une belle petite fin...
Je pense !...
Au début, mon livre avait pour titre :
Maigrir avec les anges, il faut croire que j’avais une fixation. Pis ça faisait vendeur « maigrir » pis c’était ben ça que je voulais.
Et je m’imaginais devant mes étudiants d’autrefois leur enseignant la version 3.0 (Réf: 3.0 LOL) du dessin publicitaire qui venait avec !
Mais finalement, j’aurais compris que ce n’est peut-être pas si important que ça le body ! Que de l’autre côté on ne le traîne pas avec nous le body ! Que peu importe si je suis grosse comme on dit : ça fait juste plus de surface pour les caresses...
Pis en ce moment même où je vous écris ce qui m’accable, ce mal qui me détruit c’est justement ainsi que je l’avais baptisé:
La maladie de la caresse (car avec une grosse caresse je trouvais que ça faisait moins mal...)
Note de l’auteur : Quand j’écrivais mes poèmes il y avait parfois une musique qui me trottait dans la tête...
Une vraie comédie musicale je l’avais dit à mon gars !
Y aurait-il fallu que j’appelle Luc Plamondon ? Ce n’est pas pour rien ma fixation : ma première sortie seule avec des amis en ville, en métro, imagine-toi !
T’as pas idée combien j’avais été marquée par tant de génie au spectacle de Starmania ! Cette musique qui entrait comme ça dans ma vie...
Pis mon Dieu que j’aurais souhaité que le gars qui nous accompagnait se déniaise pis au moins me tienne la main. Était-il gai lui aussi ? Il n’avait pas répondu à ma lettre...
J’en ai écrit des lettres d’amour par le passé…
Des explications pour rompre jamais, mes regrets à tous ceux que j’ai laissés...
J’aurais pu être chanteuse, actrice ou écrivaine si j’avais eu le talent nécessaire, mais je ne suis que Nathalie, mère, épouse, fille, sœur, amie, cousine, nièce, etc… fière et heureuse de tous ses titres.
Peu importe l’ordre ou le désordre.
Je me le suis prouvé en écrivant tout cela couchée.
Imaginer combien euphorique je suis en ce moment. Je suis, au moment de la transcription j’en suis, à la page 14.
Je n’écris plus sur le document ça ne va pas assez vite...
Je me rends compte que toute ma vie tournera autour de ce qui s’est passé en fin de semaine. Ma vie sera à jamais transformée.
Celle des autres aussi si je ne fais pas attention !
J’ai oublié de dire quelque chose : Je suis HUMAINE aussi !
Ce que j’ai vécu m’a transformée à jamais.
C’est évident je tremble un peu plus, mais du reste je vais vraiment plutôt bien. Je suis entourée de mes proches qui m’aiment et me crois.
Je vous ai écrit les pages de ma vie, passée, et présente…
En temps réel s.v.p.
Devant Dieu et les anges ici présents, sans caméra malheureusement pour mon Oscar on repassera. Pour mon futur ben on verra.
Tel que demandé, 3.0 sera présenté sur internet !
J’étais en train d’écrire la dernière phrase qui je croyais serait ma finale en prononçant devant Dieu et les anges ici présents, mais...
Là en cette seconde précise encore une fois, quelque chose vient de se produire dans ma maison de banlieue de la province de Québec, ce mardi 11 juin 20-- .
La phrase que je venais justement d’écrire était devenue toute bleue, elle a grossis et rapetissé en temps réel devant mes yeux !
Je vous le jure !
(Pis quand je jure, ceux qui me connaisse le savent c’est vrai sinon, c’est comme Yvon Deschamps dirait, ma réponse à moi c’est j’te l’dis.)
Je vous le jure sur la tête de mon papa adoré ! Mais cette fois-ci je ne me suis pas mise à trembler, je me suis mise à rire
Et là vraiment, comme une folle !
Je vous le jure encore et cette fois-ci croyez-moi !
Mais quand mon fils est arrivé apeuré de m’entendre ainsi m’exclamer ! Tout s’est arrêté !
Lui grippé, n’y comprit pas et tout revint comme l’autre fois un moment unique entre moi et les anges sans témoin sans caméra.
Ils voulaient arriver dans le 3.0 (...) en direct, en grande pompe
(Si j’en trouve les moyens, le courage et la force et... Si je ne meurs pas avant d’avoir fini)
(Ils n’ont peut-être pas la haute vitesse là-haut...)
Mais je me suis calmé le 3.0 (...)
Ça fait des choses comme ça, aussi des fois hein ?
Note de l’auteur : si ce n’est pas un drôle de signe encore là. J’ai téléphoné tour à tour à chacun des membres de ma famille proche et ami sincère. Ce sont à eux que je dédie ce que mes doigts ont écrit puisque c’est de ma vie qu’il est question....
Comme dirait « Paul Piché, sur un bel air d’accordéon »
Est-ce que ça fais-tu de moi une auteure maintenant ça ?
(même le mot à changé depuis, autrice aurais-je dû dire…)
C’est tu ça l’inspiration tabernak ?
Non je vais enlever le dernier mot là, je veux pus sacrer, Mon Dieu je m’excuse je vous l’ai dit je suis Québécoise... Mais là ! Tout ce que je veux c’est aller me coucher, pis dormir! Pis ne pas me faire réveiller avant d’avoir une autre histoire à raconter... Mais avant je veux...
BAISER! « C’est vendredi on fait l’Amour ! »
Alors :
Jean-Pierre, mon amour, mon amant, mon compagnon de voyage, mon cœur, mon chum, mon Dr Dolittle, mon ami, pis je sais plus quel titre je t’ai donné ? Je ne le nommerai jamais, ton joli prénom doux comme un pinson. Tu me l’avais demandé au début...
Mais mon amour,j’ai tu encore fait une connerie ?
Pis c’est encore toi qui vas payer ?
Je le signe ou non ?
Si je n’avais pas eu le nombre de cicatrices dans ma tête, mon corps, ou mon cœur, que toi seul connais et connaîtras.
Je te le jure devant Dieu et tous les anges ici présents (et je vous JURE d’avance)
*** (là, j’allais écrire *** avant qu’ils ne fassent un autre miracle que je ne pourrai prouver encore une fois), mais à ce moment-là le téléphone sonna c’était mon chum.
Notre téléphone parle alors je savais que c’était lui !
Là j’ai crié au téléphone JE T’AIME, car j’étais en train d’écrire ces mots*** un autre signe... Tout ce que je lui ai dit c’est :
Mon amour, je le sais t’es dans le jus ces jours-ci, mais promets-moi, que je t’ai dit ce qui s’est produit à cet instant précis je veux mon amour seulement que tu te souviennes et je lui ai lu plus bas ***
(**à mes relectures il a téléphoné exactement au même endroit...).
Peu avant je venais d’écrire la finale (j’ai plusieurs amies, qui m’ont téléphoné sur mon petit cellulaire rose pourront le témoigner).
Avec Piwie couché à mes côtés pour la première fois dans le bureau de mon époux. Mon fils assis à son ordi peut-être avait-il son histoire...?
Tout coup j’ai déroulé l’écran droit de l’écran et avec le sourire en coin j’ai relu ce que j’avais écrit précédemment
Alors...
*** Mais là devant la planète tout entière on me croira, car là, je suis devant mon avocat !
Maudit que ça aura été ben long avant d’avoir une finale ! Yéééééééééééééééééé !
Peux-tu être mon avocat ? On fait une assermentation dans le salon ?
Ça vas-tu devenir un document officiel ?
Pas folle la p’tite, ben folle !
Y faut-tu que je le dise pour qui j’avais voté au deuxième référendum ?
Pas sur le 3.0 en tout cas !
Je ne veux pas passer pour une péquiste ! Hi hi hi !
Je vais garder ça pour ma gang pis moi. Là chus tellement, mais tellement fatiguées que c’est sur le lit de mon gars avec ma petite chienne en ce moment que je veux aller jaser.
(Mon gars était occupé à son ordi et n’a pas compris l’envie soudaine de vouloir sauter sur sa douillette.)
(C’est là qu’on faisait nos meetings avant)
... Je reviens de ma pause pipi, excuse-moi ma belle amie, j’t’avais promis d’aller me coucher, mais là chus désolée j’ai trop d’idées encore... s’cusez-moi.
On dirait que je ne peux plus m’arrêter d’écrire...
(S’il y a encore quelqu’un d’autre que ma gang ici présente et pis tous ceux qui m’aiment et me soutiennent en ce moment via vous savez qui et qui)
(J’ai presque plus de batterie sur mon cell rose Fa que, téléphonez à la maison !)
Et c’est reparti !
Ma belle Julie m’a téléphoné, on ne s’était pas parlé depuis jeudi alors imaginez-vous tout ce que j’ai raconté à ma vielle chum.
Elle m’a dit : T’as l’air bien branchée ces jours-ci.
S.V.P. interviendrais-tu auprès de lui pour moi ? (Ch’sé ben que le signe de croix c’est son numéro de téléphone, mais t’as l’air d’avoir son numéro de cellulaire Hihihi (ref.3.0 LOL)
Je me cherche un travail avant vendredi. Je commence l’école lundi et tu sais qu’avec la maladie que j’ai (ref.3.0 LOL) je ne peux pas travailler autant, chus fatiguée de traîner ma carcasse... Avec la maison et tout le reste.
Tu le sais j’ai toujours eu peur de me faire moi-même mes piqûres et je dois aller au CLSC chaque vendredi pour me faire piquer.
Dans le temps que j’avais ma compagnie, ça allait...
Mais là, qui veut de moi dans ces conditions ?
Alors si tu veux ma belle amie parle-lui de moi, je t’en prie !
Quand elle me téléphona deux heures plus tard…. C’était pour me dire :
Que deux employeurs venaient de lui téléphoner !
Elle m’a demandé si j’avais prié.
Elle est ma meilleure amie, la vérité je lui ai dit.
Oui.
Mais je n’ai pas fait un Notre Père...
Cependant ma belle amie ce que je peux te jurer c’est que j’ai fermé les yeux et je me suis recueillie très fort en pensant toi...
Je me suis sentie croyante à nouveau.
C’était la deuxième fois aujourd’hui que je me sentais ainsi connectée.
J’ai compris pour la première fois de ma vie ce qu’est une vraie prière :
C’est fort simple une prière, un simple recueillement sincère devrais-je dire, qui vient du fond du cœur tout simplement et pis le bon Dieu qui prend sa job au sérieux en bon papa nous prend dans ses bras...
Hey, Julie, on vas-tu aux Deux Pierrots comme dans le temps !
Ça se fais-tu à notre âge ?
Christi ! C’était, elle, qui fallait que j’appelle, j’ai besoin de sortir en Ville !
Pis je te jure qu’on ne va pas jouer au Ouija avant !
(Il y a eu une suite, sa mère a fait un AVC le vendredi).
Le bon Dieu a dit OK pour l’emploi inquiète toi pas. Mais pour l’instant, prends soin de ta maman [qui va mieux maintenant])
Elle a eu son travail après.
Fin… (?)
J’ai été déracinée de la Rive-Nord à l’autre, en passant par les ponts qui sont toujours congestionnés… Avec au centre ce qu’il faut se partager…
Mais faudrait pas oublier tout ce qu’il y a autour. Mais justement à cause des ponts qui sont en construction pis des barrages qu’il faut passer, les cônes orange qu’il faut éviter...
S’ils ne viennent pas souvent nous visiter.
Allons leur dire un petit bonjour une fois de temps en temps !
(Bon chus repartie !)
Arrêtez-là quelqu’un !!!
Je vous l’ai dit dans ma tête j’ai le budget illimité du patron...
Voyons maman, est plate notre vie qui est-ce que ça va intéresser ?
Coudons c’est tu parce qu’on marche avec une canne (de la couleur que tu voudras j’en ai plusieurs, j’ai le choix) qu’on est vieille ? Ou je le suis vraiment ?
C’est à quel âge qu’on devient vieux ?
Est-ce que c’est comme le reste ? Les cheveux et la croissance des enfants ça se passe en une nuit ! Je pense que oui…
C’est-tu écrit ça, sur Internet ? (Réf. :3.0 LOL)
Tombée du rideau*****
Fin.
Bon…
***** c’était le beau Vladimir qui venait téléphoner, il me dit en conclusion de la conversation que ça se passait toujours ainsi pour lui, mais que si j’avais besoin de conseil, ou si c’était trop fort, d’aller le voir...
Y’avait pas à ameuter tout le quartier! Drama Queen ! Je le disais dans la pièce3.0 ! (ref.3.0 LOL)
En me couchant cette nuit-là, j’ai prié. Pour mon frère, qui traverse lui aussi une période difficile ces jours-ci. Ce n’est pas facile si t’as un jour comme on dit : Exiler ton cerveau en Australie même si tes gars, dont un avec le syndrome d’asperger (autisme) sont restés là-bas.
J’avais été interpellée fortement la première fois ou Sophie Prégent avait parlé de son fils à la radio. Je ne me souviens pas à quel poste mais je continuais de rouler et rouler sans m’arrêter pour ne pas manquer une seconde de son entrevue...
(C’est toi qui vas m’aider avec le site, tu es le bolé dans la famille.
(finalement c’est moi qui ai fait le site… imagine !)
Mais mon frère m’a aidé avec tout le reste…
Tu m’avais confié quand on s’était parlé que t’avais rêvé aux anges ou à quelque chose de similaire, précisément cette nuit-là))
Et j’ai prié pour mon fils, ce n’est pas facile le destin qu’est le sien, portez-le dans vos bras Seigneur, c’est difficile toute seule il est trop grand
(Y fait plus de 6 pieds… Non, mais y sont-tu grands dans cette génération, ils sont-tu boostés aux hormones ?)
Pour moi, là je ne voulais plus rien sauf peut-être oui, allais-je pousser l’audace avec Lui ? Maintenant, j’y parle avec sincérité. Pourtant avant j’y parlais pareil dans ma tête en chum et je suis certaine qu’il me comprenait.
Cependant là avant de trouver le sommeil je lui suppliai, éclaire moi, je ne trouve pas la finale (je sentais que ce n’était pas fini encore) je veux livrer adéquatement le message pis je ne sais vraiment pas quoi faire ni qui appeler. Dans mes rêves ce sera clair, je comprendrai.
1 h 15
(J’ai regardé l’heure pour lui demander si lui aussi avait rêvé à moi cette nuit-là) je me suis juste réveillée. Sagement auprès de mon dormeur et notre petite chienne. Je m’en souviendrai, cette fois je ne tremble plus, je suis calme enfin, pas besoin de te garocher sur ton ordi... (...) 3.0
... Le téléphone sonna (pas de mon cellulaire rose cette fois juste la sonnerie d’un vieil appareil) c’était lui : Mon oncle chéri, celui que l'on surnommait affectueusement Oncle-Magie quand nous étions petits...
J’entendis son rire familier et il me dit :
J’ai été marié 35 ans, à une femme avec un don comme toi et tu sais des affaires de même il s’en passait en sacrement et son rire habituel résonna à mes oreilles !
(On s’est parlé pour vrai par la suite... Mêmes entretiens !)
Il y eut un autre rêve, avant les autres qu’on ne peut pas aussi facilement déchiffrer (sauf si on a de la pratique.... Moi parfois j’analyse au fur et à mesure de mes rêves) et cette fois c’était pour savoir à qui je devais m’adresser...
Et ensuite, j’ai rêvé à Piwie que l’on néglige ces jours-ci. C’est mon Dr privé (c’est la mode au Québec ça aussi, mon doc aussi veut s’en aller dans cette direction) (sa marcheuse est en congé de maladie depuis un mois et demi, ça fait bien des petits chiens qui ont hâte à te voir lundi Manon !) Alors Piwie vient voir maman...
Mais au moment où j’écris ces lignes qui avaient pourtant l’air d’une belle conclusion. (Faut croire que finalement j’en ai une opinion, j’écoute 98,5 depuis son ouverture je vous dirais pas ici le nom que mon fils et mon chum ont baptisé la station)
Ben, ma p’tite cocotte est encore couchée.
Au même instant où j’ai écrit cette ligne
Ben le cadran a sonné....
Vient ma belle Piwie... on va aller jouer ! On est au Québec il faut en profiter…
Il fait beau aujourd’hui....... C’est peut-être enfin l’été qui est arrivé !
(J’avais très mal, j’en ai profité pour fumer un joint avant déjeuner... (7 h)
Mais je me demande toujours.... Est-ce que je le signe mon nom ?
Car dans le 3.0 (...) Tout au long de ma vie des traces d’éléphant, j’en ai laissé tout partout. Je me défendais au départ en me disant que des Nathalie de mon âge c’était
Pire que des Mc Do, y en a partout !
Mais ce que j’ai écrit à ma façon, c’était tout simplement ma vie et de ça je n’ai pas honte.
À part ceux que j’ai dits, sans le vouloir, je n’ai pas enlevé d’autres vies.
Bien sûr comme tout le monde j’en ai fait des conneries, des petites, des moyennes, pis des plus grosses aussi et j’ai certainement malheureusement pas fini, Gaston Lagaffe et moi, ça rime parfois.
Comme tout le monde chus humaine, ça vous l’aurez compris, mais je n’ai pas honte des gens que j’aime, de leur vie comme eux et moi n’avons pas plus honte de la mienne aujourd’hui.
Il y a quelques années alors que ce n’était pas très clair ce que j’allais faire plus tard dans la vie j’avais écouté sur le AM, des animateurs qui bitchait sur les artistes que j’aimais, je me fis alors la réflexion...
J’aime le théâtre depuis toujours me dis-je, mais ça je ne saurais pas comment le gérer…
Pourtant comment font-ils ces gens pour entendre ainsi parler d’eux ? Et aujourd’hui c’est pire avec les réseaux sociaux (réf. :3.0 LOL) tout le monde ajoute son gros grain de sel et de poivre anonymement…
Et voilà que là, je me jette dans la gueule du loup ! Sur le 3.0 en plus! (...) Pis je l’ai dit tout le long dans la pièce sacrement, faut pas toucher à ça à mon âge !
Mais quand est-ce que je vais l’écouté ma petite voix ?!
Je n’ai comme pas le choix... Je leur aurais fait le même coup en retour avec tous les noms que j’avais nommés sans avoir le courage de le faire en retour ?
Alors mon nom est madame Nathalie B....
(Je l’ai effacé [je n’ai pas le guts d’écrire les autres lettres])
Mon mari fait toujours un snooz........... Je l’entends il se réveille... la porte s’ouvre
Ma belle Piwie vient d’arriver avec un de ces nombreux jouets (et là pour cette raison seulement si vous me trouvez folle ben vous avez peut-être raison et j’ai des photos pour le prouver)
(Photos de ses paniers de jouets)
(L’histoire c’est qu’elle a un jouet à chaque injection que je lui fais aux deux semaines pour ses allergies alors imaginez combien elle en a !)
Mon amour comme chaque jour me souhaita bon matin en me disant
t’es donc ben belle !
‘‘t’es belle… Jean-Pierre Ferland’’
(Pas coiffée, pas maquillée ouf ! Difficile à croire)
Me demandera comment aura été ma nuit... (Il le lira) pour l’instant j’ai du travail enfin qui m’attend.
Quand j’ai retranscrit Guérir avec les anges (Elle danse avec les anges) que j’avais écrite à la main. J’essayais tant bien que mal de trouver la fin de mon histoire pour pouvoir m’en sortir (et comme on dit toute bonne chose à une fin.)
Pis cette niaiseuse de petite histoire à retranscrire... Avec une tendinite qu’on voulait, m’opérer qui me dérange...
(Chus repartie !...)
Inquiétez-vous pas je vais réveiller mon gars, y vas m’arranger ça (une dernière fois, car je n’ai plus jamais eu mal par la suite).
Est-ce une secrétaire, qui faudrait, que j’appelle ?
(J’ai mon doigté moi aussi) car j’ai déjà suivi un cours de secrétariat.
Ben oui un autre cours ! Je ne me suis pas branchée, si j’avais étudié en ligne droite au lieu des écoles postsecondaires privées, j’aurais assurément un BAC ! [LOL]) (3.0 LOL)
À la classe à la fin du cours quand on avait à tour de rôle parlé du travail qu’on voulait faire.
(Dans ce temps-là, c’était le Dos, pas de Word et tout le reste, y avait plein de codes à retenir...)
(Jamais eu à m’en servir ! Windows est arrivé à la fin de mon cours)
J’avais dit sans gêne aucune que la raison première pour laquelle j’avais été leur camarade. c’était que je voulais écrire dans la vie.
Voilà c’est fait.
Je pense que ce sera ici ma conclusion (du moins pour ce livre-ci)
(Mais je ne jure de rien)
Le vrai premier travail que j’ai eu c’était pour le premier référendum :
Je gardais des enfants pour que leurs parents puissent aller voter. C’était bien avant le 3.0. Je me souviens (moi) (la plaque) y avait plein de longs fils de téléphone qui venaient de chez les voisins, à la maison.
À un moment donné y m’ont donné aussi la job d’appeler moi aussi
Pour faire sortir les votes.
(J’étais loin d’avoir l’âge de voter... Pourtant j’ai même participé au comptage...)
(Avec mon don pour les maths comme je l’ai déjà mentionné...C’est peut-être à cause de moi que ç’a foiré)
???
Papa, maman encore une fois, pardonnez-moi.
C’est à ma peau qu’il faut que je pense en ce moment...
En ce moment même dans mon salon pousse dans un pot, le début de mon inspiration de 3.0 LOL. Si je veux légalement fumer mes deux petits joints par jour comme je fais depuis mon retour de l’hôpital.
Et moins prendre de médicaments. (Afin de ne pas trop gonfler...) Pour ne pas que mon fils s’inquiète inutilement. Et pour le faire pousser légalement. Il traîne une enveloppe sur le bahut depuis longtemps...
Faut que je remplisse les papiers de santé CANADA!
Tout en pensant à ça... Je retournai au soleil respirer une deuxième fois en peu de temps un peu plus fort...
Par la suite, mon rêve me revint en mémoire...
Dit Myriam as-tu mon amie ? On a passé nos 20 ans ensemble, mais aujourd’hui
Es-tu mon amie ?
T’es ma cousine je sais, on se voit seulement à chaque enterrement pourtant et t’es mon amie FB (3.0...)
Mais dis Myriam es-tu mon amie ?
Je suis entrée comme une folle en criant son nom ! Je l’ai ! C’est elle, qui faut que j’appelle ! Mais non voyons, pense vite Nat !
Des preuves, cette fois-ci ça t’en prend !
Myriam est super 3.0 (…) elle, les médias sociaux elle connaît ça !
Donc j’écris ma formule...
(Que je n’écrirai pas ici pour ne pas que je sois interrompu dans mon travail, mais qui dit que je suis en présence de vous savez qui... et qui)
Et là sur mon Facedecopine j’écris :
Dis Myriam es-tu mon amie ?
Ma chienne jappait, je me disais que sur le Net tout serait écrit, on me croirait enfin, pas juste mes amies, j’écris sur l’ordi tout ce qui se passe...
Marie-Pier qui passe l’aspirateur au sous-sol, ma p’tite dragonne qui veut manger l’attrape- poussière ! Est au haut de l’escalier....
Mon fils qui dit au chien de se taire.
Le téléphone Bip, disant qu’un message est entré… Certainement Myriam !
En prenant mon rose cellulaire, j’entrevois le visage réconfortant de ma bonne amie Élodie qui travaille tellement fort, debout, malgré ses chevilles qui la font souffrir, pour gagner son pain comme on dit...
Depuis son cancer, ça lui coûte plus cher, elle doit faire encore plus d’heures. On ne s’est pas parlé très souvent ces jours-ci, mais elle a toujours été là au bon moment et là c’était écrit :
Moi je suis ton amie !
Bips encore...
J’échappe l’appareil, maudite marde ! J’essaye d’ouvrir le téléphone...
Y a un code !
Qui est-ce qui m’a dit qu’il fallait que je mette un code là-dessus ! Je ne fais même pas de transactions bancaires sur mon cellulaire !
(Faut pas écouter tout ce qui se dit à la radio me disait mon gars...)
Trop de trucs bizarres sans témoins ces jours-ci, je tremble.
Aidez-moi quelqu’un ! Je suis nulle dans le 3.0... Merde !
Je veux une preuve...
Je crie :
Marie-Pier ! Viens vite !
(elle est jeune elle et brune en plus elle pourra m’aider) elle accourt... (oups)
Avec mon fils...
Le téléphone sonnait, ça bipait encore et encore, un vrai film !
Tout ce que maman veut c’est de prendre ses messages.
Il m’a pris dans ces bras comme s’il voulait me retenir, me retenir de quoi ?
Un cellulaire, ça ne mord pas !!!
Plus il me contenait plus je paniquais.
Marie-Pier aide-moi je veux répondre c’est important, je veux une preuve, tu comprends ? Jamais on ne me croira autrement.
Le Net lui, en laisse des traces, ça sera facile, vous serez témoin.
Fort, je dis :
Lis Marie-Pier Lis,
Lâche-moi Bibi !
Je t’en prie crois-moi, lis c’est écrit devant les anges, Dieu, toi, Marie-Pier, Piwie, Myriam, Élodie. 3.0 Je vais avoir une preuve...
Il me serrait plus fort...
Je lis madame B, je ne sais pas quoi faire ?
Appelle la police Marie-Pier….
Il n’y a rien d’écrit maman.
Puis je m’époumonai :
Dieu faites-lui un signe !
Et Vlan ! La claque dans face ! De mon fils adoré !
Je l’avoue c’était mérité, il n’avait jamais vu sa mère dramatiser ainsi.
Là c’est le temps du standing ovation, des mouchoirs, de l’Oscar et de tout le reste !
Il a relâché son étreinte et ils ont quitté la pièce.
Ma femme de ménage lui a tendu le téléphone ne voulant le faire elle-même se disant qu’elle avait assisté à une chicane de famille et que ça ne la regardait pas.
Soulagée qu’ils aient quitté la pièce, je pourrais finalement prendre mes messages...
Maudit Vidéotron à marde, ça ne fonctionne pas ! C’est-tu Pierre-Karl qu’il faudrait que j’appelle ? Plus rien ne marche, sur mon appareil fuchsia. Je tremble, je ne trouve plus mes lunettes en plus.
(+ De 40 ans! ça voit mal !)
Sur l’ordinateur !!!!
Mon Dieu, je ne sais même plus comment aller sur Internet...
Je me sens vraiment blonde !!!
Je suis seule dans la pièce ! Mais voyons Nathalie concentre-toi, tu vas y arriver, c’est normal que tu sois troublée tu viens d’être giflée par celui que tu aimes plus que tout au monde, que tu as bercé et jamais touché autrement que par des câlins et des tonnes de becs !
Rien à faire, pas moyen de ne rien faire, au moins je sauvegarde mon dossier,
Ça je sais.
J’entends mon fils au téléphone avec la police, je dois faire vite. Sans doute un autre tour à l’hôpital, bon il faut regarder le bon côté des choses là-bas au moins y a pas d’ordi. Je ne pourrais pas me faire réveiller au beau milieu de la nuit ! Je pourrais enfin...
Dormir ! Dormir... J’en rêve !
Pour l’instant, j’ai peur pour ce que j’ai écrit, je veux trouver un moyen de sauvegarder ceci. Pourquoi je n’ai pas écouté mon gars ? Pourquoi ai-je mis un code ?
Après je ne sais combien d’essais, je retrouve le code de mon téléphone pâle. J’ai réussi à écrire sur FacedeBook les mains tremblantes :
S.V.P. Comm ent joind re un fich ier ?
J’ai vu les voitures de police arriver devant la maison. Je les ai entendues entrer.
Je les ai invités tous et chacun à entrer dans le bureau, côté ouest en forme de crayon, comme si je les invitais dans mon salon. Vous aurez le droit à une représentation....
Comme vous voyez, je ne suis pas armée, pour l’occasion je suis vêtue d'une jaquette fuchsia à bretelle spaghetti pour sortir je porterais une robe de chambre noire et des sandales assorties.
Mon prénom est Nathalie à tour de rôle j’aimerais connaître le vôtre également.
Avez-vous des enfants ? Êtes-vous croyant ? Je leur ai raconté tout ce qui était arrivé en sept jours à peine, puis de la petite altercation avec mon fiston due à la deuxième consommation en peu de temps de marijuana quelques minutes auparavant.
Je pense que je ferais une bonne vendeuse aussi !
Car il y a une des policières qui m’a dit de passer au poste lui remettre un exemplaire dédicacé, quand il sera publié...
Mais à un moment donné, j’ai eu comme un flash dans ma tête... J’ai pensé à mon inspiration initiale de la pièce du 3.0 qui prenait du soleil au côté est de la maison sur le bord de la fenêtre du salon.
Est-ce que j’en parle ? Là j’ai pensé à Patrick Huard.
« Tu farmes ta gueule ! »
Et j’ai dit :
Est-ce que je chus-tu dans marde moi !?(ref.3.0 LOL)
J’ai téléphoné à mon amour à son travail, ça m’a pris bien des fois, car je ne me souvenais plus de son numéro de poste, tellement j’étais énervé, pourtant je le faisais chaque jour. Il était fâché contre mon fils.
Je comprends tu enseignes ce soir, ne viens pas à l’hôpital, ce n’est pas nécessaire je veux juste me reposer, je n’ai rien de toute façon, juste un mauvais buzz, je le sais inquiète-toi pas. Je vais essayer de t’appeler ce soir avant ton cours si je peux utiliser mon cellulaire...
Avant de partir, les policiers m’ont aidée, à envoyer le document à mon chum par courriel. J’ai supprimé les derniers instants paniqués.
Il n’aurait pas compris, de toute façon, les anges et tous ceux que j’avais nommés, je m’en souviendrais.
Je n’ai conservé que la phrase que j’avais écrite ce matin en me levant et qui me suivra pas à pas dans l’ambulance qui me mène à mon rendez-vous que je n’avais pas noté à mon agenda, mais que mon fils (celui que j’avais désigné, vous vous rappeler) avait composé pour moi...
Le numéro que je devais appeler était le 911.
Dans l’ambulance j’avais toujours en tête de parler à ma cousine Myriam, pas de lunettes, vidée, pus capable !
La paramédicale veut m’aider! Comme une secrétaire particulière, elle écrit tout ce que je lui dicte d’écrire sur mon cell. Ma cousine pense que je suis un PIRATE comme elle dit sur le site, car j’avais fait des fautes en écrivant S.V.P. Comm ent joind re un fich ier ? Et que ce n’était pas mon genre... !?
(Faut croire que je m’étais améliorée).
Voyons Myriam souviens toi, de ta robe rose à mon bal, des Deux pierrots, de la table qui bouge... téléphone-moi voilà mon numéro...
Ça ne marche pas.
PIRATE !!!
Ben non fait le 1 avant voyons !
Elle est un peu plus jeune que moi, mais là je me rends bien compte qu’elle est de ma génération ! Et blonde elle aussi...!
PIRATE !!!
Elle appellerait sa famille avant moi !
Je ne peux pas ! … Je me vois dire à ma mère :
Allô ! maman ? Ton petit-fils pense que je suis folle, il m’envoie à l’hôpital vérifier ça ! Ma sœur Claudie travaille aujourd’hui c’est jeudi et mon frère, sa blonde travaille de nuit, ce n’est pas le temps de téléphoner.
Allô Julie : Là chus dans Marde ! (Phrase dite dans la pièce... ref.3.0 LOL)
En direction de la psychiatrie ma vieille ! Peux-tu passer à la maison chercher mes notes ? Voici le numéro de mon conjoint j’ai peur qu’il n’y ait plus rien à mon retour.
En cherchant le numéro de mon garçon, elle trouva la page de FaceDemonFilsinquiet qui se confiait à ses amis et en disant aux miens,
merci de m’avoir encouragée dans ma psychose d’écriture...
(Inquiète-toi pas mon grand c’est toujours en un jet dans le cas de ta maman, et le champagne ça éclabousse !)
Mais pour le reste, tu as écouté la fin de mon poème...
Vous êtes mon lien ici-bas
Vous n’avez qu’à me Tendre les bras
Me chuchoter doucement mon prénom...
Et doucement je redeviendrai comme avant
Maman (Taly)
«Lumière de vie à écouter au complet album L’heptade Harmonium : Lumière de nuit. Mon seul point d'appui... Blanc comme l'éternité chantée par Serge Fiori»
Il y a juste le Tendre et non Prendre que tu n’avais pas compris, mais pour une lettre je n’en ferais pas de cas...
Comme je dis souvent : Est-ce que c’est grave ? Est-ce que ça vaut la peine de faire une chicane pour ça ? Non !
Quand on a pris mes signes vitaux à l’hôpital, c’est mon nom et prénom qu’on annonçait à l’intercom (un médecin s’appelle comme moi) en tournant le coin, qui me menait plus loin un bonjour Nathalie (dit à quelqu’un d’autre) bien franc retentit dans le couloir comme pour me saluer.
Un beau monsieur en bleu me fit mettre une jaquette de la même couleur après avoir vu un médecin-urgentologue.
Pour me tenir compagnie, (et me surveiller) de sa belle voix il chantait comme dans son jeune temps, où il jouait devant public
(C’est vrai qu’il y en a beaucoup de talent au Québec et ils ne sont pas tous répertoriés…)
À quelques occasions, mes pensées ont été négatives...
(Star Wars... Le côté obscur de la force)
Mais quand ça se produisait, mon chansonnier assis sur sa chaise chantait une chanson que j’avais désignée pour accompagner ce petit résumé de 46 années assumées.
J’ai tenté ma chance...
(On ne sait jamais, on fait parfois des rencontres.
Claude Dubois c’était un rêve, mais lui...?)
« Composez-vous de la musique ? »
(Car j’ai une comédie musicale en production.) LoL (…)
En me poussant dans les corridors, il me dit qu’il avait demandé qu’on me serve quand même à manger, compte tenu de l’heure du dîner passée.
J’espère qu’il y aura des patates pilées ! Lui dis-je.
Vous aimez ça ?
Je fais un régime de patates en ce moment !
Je me comprends.
Ben des patates j’en ai eu, avec quelle viande je ne sais pas, il fallait de l’imagination pour deviner ce que c’était ! Et la sauce froide était figée dessus.
J’ai rencontré deux psychiatres, leur ai raconté mon histoire, ma vie, les anges et tout le reste.
Vous n’êtes pas folle madame se sont des convictions, des croyances c’est tout, me disent-ils.
Quand je lui demandai un papier pour qu’il me l’écrive dessus que je ne l’étais pas pour qu’au moins je prouve au monde entier qu’au moment d’écrire le message de l’ange, je n’étais pas folle.
(Sinon ça changerait toute l’histoire.)
Ils ne savent pas vraiment ce qui a bien pu se passer...
(La marijuana peut-être ?)
Ils pensent que c’est à cause d’une pilule donnée à l’autre hôpital pendant mon hospitalisation
(Pilules qui avaient été données en février, mais lentement arrêtées. Cependant, elles étaient restées dans mon dossier) (les pilules n’ont pas le même format nécessairement dans les établissements et dans la tonne de médicaments que j’ingurgite je l’ai pas reconnue).
Ils m’avaient donné la pilule à la pleine force à l’hôpital. Donc à ma sortie, ça aurait fait un sevrage tout d’un coup ?...
Ben voyons ! Et pis quoi encore !? Le cannabis dans tout ça ?
OK doc, je vais la prendre la pilule que vous dites.
Oui, les mots dans votre tête comme vous le décrivez vont arrêter, vous verrez. (Pas du tout comme vous pouvez le voir) J’ai pleuré après que l’infirmière me l’eu administrée. De peur de voir ainsi mon imagination et mes rimes s’envoler...
Les rideaux de coton me permettant d’entendre la consultation voisine me firent rire de bon cœur !...
Le docteur demandait au vieil homme, s’il avait une arme à la maison ?
Bien entendu répondit-il d’un ton sans équivoque.
J’ai un cerisier !
Je l’imaginais lui, perdu dans le 3.0 ! (... LOL)
18 h 25. Oups ! Je n’ai pas vu l’heure passer, j’ai oublié de téléphoner mon chargé de cours préféré, il avait peut-être déjà étripé mon fils à l’heure qu’il est, au contraire ce n’était pas ce que je voulais.
Il ne lui en voulait aucunement me dit-il.
Pendant que rapidement je lui parlais, (les étudiants arrivaient) je voyais une scène digne de Trauma se dérouler devant mes yeux. Des policiers, infirmiers, et un médecin ?
(J’avais le téléphone dans les mains je n’ai pas demandé les diplômes de chacun) une préposée de bleu vêtue tenait fortement un malade.
Demandez-moi pas quelle manœuvre
Ils effectuaient en plus d’un massage cardiaque, mais ils avaient une machine à côté de lui qui bipait comme dans les films et avec tout ce qui se passait autour de lui, c’était irréel !
Je n’allais tout de même pas voir la mort en direct !
Non non non !
J’annule !
(Comme on m’avait montré à faire dans une situation que tu juges ne pas vouloir)
(On m’avait montré également en même temps à faire une lumière de protection autour de moi... )
[De mon auto si je voulais] comme une lumière [de la couleur de votre choix moi elle est bleue habituellement, je vous surprends là hein ?!!!!] Qui descend du ciel et qui entoure chaque partie de mon corps doucement une après l’autre puis va jusqu’au centre de la Terre pour s’ancrer...
[Très bon pour les enfants qui ont de la difficulté à trouver le sommeil...].
Puis j’ai téléphoné à mon fils et nous avons parlé d’enfant à maman, d’homme à femmes, puis avec nos cœurs d’enfants du Tout-puissant.
Quand j’ai raccroché l’appareil ma décision était prise.
Je ne voulais plus consommer de drogue du tout, je lui avais promis, je ne peux pas le jurer lui dis- je, mais je vais essayer de tout mon cœur, car j’entends ce que tu me dis. Je ferai de mon mieux.
J’avais déjà hâte au lendemain, car on m’avait dit que j’aurais mon congé après la nuit, pour donner un gros câlin à mon fils chéri.
La nuit tombée...
Pendant la ronde des policiers qui avaient comme mission de surveiller le jeune homme...
Il me vient à l’esprit une gaffe que j’ai faite en tant que parent, celle de ne pas avoir fait faire la confirmation à mon garçon, on avait déménagé, la grand-maman qui fréquentait souvent l’église était très malade, bref on n’a pas su qu’il devait aller se préparer cette année-là…
(Et au Québec on fait pus ça dans les écoles voyons !)
Quand j’ai eu cette pensée dans ma tête, les policiers qui parlaient entre eux ont répété à tour de rôle : c’est un signe.
Chacun après l’autre, trois fois.
J’ai entendu bien des noms de Nathalie à l’Intercom ce soir-là j’avais le choix des noms de famille à prendre...
Après le téléphone de mon garçon, l’homme qui portait le masque et que je craignais voir mourir, s’est mis à crier de façon presque ininterrompue. Les malades autour réclamaient des bouchons pour dormir…
Il y en a plus disait la préposée à ma voisine...
Puis elles l’ont changé de place pour le mettre ailleurs, (plus près... de moi) il y avait une petite chambre, porte entrouverte, avec plus de résonance !
(Une gentille dame en bleu est venue près de moi en me disant que j’étais bien patiente [je n’avais pas manifesté l’envie de le tuer] elle l’a désigné doucement comme si c’était une évidence, en tant que drogué)
Mon Dieu pauvre lui ! Me suis-je exclamée
(avait-il tourné à gauche lui aussi ?)
(Mais il n’est pas le seul ici à pouvoir être désigné ainsi ma douce madame pensais-je)
Bien que je l’aie planifié au début, je n’ai pu fermer l’œil de la nuit...
Au matin, j’ai demandé une plume, à l’endos du papier indiquant mon déjeuner j’ai écrit :
Bonjour, entre les minces cloisons de la chambre de l’hôpital. Ce matin Dominique j’y ai entendu ton prénom...
Je n’ai pas pu cher Dominique dormir cette nuit, car ta souffrance était telle que tout tournait en rond (j’étais probablement la seule qui n’ait pas voulu t’étriper) (pour blaguer) à chacun de tes cris, mon cœur de maman, près de toi allait à chaque fois. Dès que ta machine sonnait, chaque fois j’avais peur que tu partes. Je priais pour toi et remerciais Dieu de te garder aux bons soins des souliers blancs.
Au matin quand enfin tes cris ont cessé et que tes yeux ont finalement regardé l’infirmière qui te parlait et qui veillait sur toi j’ai voulu t’écrire ceci :
Cher Monsieur, merci, vous m’avez sauvé la vie, celle de mon fils et de son beau-père sera par le fait même changée positivement.
Il en tient qu’à vous de vous choisir également, peu importe les écorchures que la vie vous a faites un jour...
Il est encore temps.
Les policiers qui le surveillent ne te laisseront pas le lui donner ta lettre ma belle
avait dit l’infirmier.
Je suis repartie de l’hôpital (en jaquette)le cœur léger vers ma nouvelle vie.
Je redevenais celle de jadis, mais cette fois-ci j’aurais toujours en mémoire le cri du cœur de Dominique qui s’est transformé au fil du temps en chant de joie.
Quand je suis arrivée à la maison j’eus enfin mon câlin...!
Nous avons longuement parlé... Puis il m’a dit soudain :
Aie ! Maman ton plant de mari a disparu !
Pis ce n’est pas moi ni beau-papa !
Ben voyons ça ne se peut pas !
Certainement pas les anges.
Crois-moi, des bas ?... Il fait peut-être froid en haut LOL. (…)
Mais une plante, ça ne s’amène pas si facilement !
(De plus il était + lourd il était rendu à changer de pot).
Puis j’ai fait le tour de mon jardin avec cette fois-ci entre les doigts : Rien.
T’as réussi ma vieille, (comme me prénomme parfois Julie) tu fais bien ça, comment on dit ça déjà ? Un jour à la fois.
Ce jeudi-là mon pusher n’avait pas eu le temps de me rouler beaucoup de joints, il m’en avait apporté deux pour ma journée, mais il ne trouvait pas de plat de plastique pour les apporter, c’est dans un petit pot de pilule qui les avait mises.
(Avec son nom écrit dessus, imagine si la police l’avait trouvé !)
Il m’en reste un, en guise de trophée je me dis qu’il faudrait que je sois malade en es...! Pour que je l’allume sans risquer de me retrouver de nouveau à l’hôpital pour entendre un autre Dominique chanter.
Lorsque j’ouvris mon ordi après une longue pause je lu la phrase que j’avais omis volontairement d’effacer...
Mais là je comprends, J’avais fait la sourde oreille à ma vie, tout ce temps. À partir de maintenant, mes yeux et mes oreilles l’écouteront dorénavant.
‘‘J’ai deux yeux tant mieux, deux oreilles c’est pareil… (De Passe-Partout)’’
Ça ne sert à rien d’écrire maintenant, je vais m’en rappeler c’est ma vie après tout. Ça ne s’oublie pas si rapidement ce n’est pas comme les rimes. De toute façon, j’ai décidé d’assumer mon nom de famille également.
(Je ne sais plus là, à la X ième relecture...)
Je n’ai pas assez de salive pour parler à la Terre entière !
(les pilules, ça assèche la gorge vous savez) et puis je n’ai pas à convaincre personne de quoi que ce soit.
Me croiront qui voudront. Pour l’instant, je vis ma vie et c’est tout.
La pharmacie va livrer la pilule à effacer les idées je pourrai la prendre, demain matin…
Mais croyez-moi, le lendemain le pot avait disparu...
Ce n’est pas lourd un petit pot me dis-je...
J’ai cherché partout !
Finalement pas de pilules à faire éteindre les idées je continuerai à écrire autant que je le voudrai, mais avant...
Je vais essayer de dormir un peu... Enfin !
Quand je me suis réveillé de ma sieste vers 16 h j’ai eu envie de me MAQUILLER
(mon bureau à maquillage est au sous-sol, j’étais trop mal en point pour y aller avant aujourd’hui) moi qui depuis que j’ai l’âge de fouiller dans le sac de ma mère le fait très bien… J’ai même suivi un cours !
(De ça aussi... Hihihi)
Mais là ça fait des semaines que je n’ai pas mis de mascara et pour une rousse penses-y même pas! T’as pas d’yeux sinon ! Aller pense à toi, fais une surprise à ton chum qui ne te reconnaîtra pas! Et qui tombera sur le cul...
J’ai pris une photo de moi pour me souvenir de cette journée et l’ai mise sur FacedeNouveauxDépart.
Il n’y a plus rien à manger, ça va me faire du bien de bouger. Depuis mes dernières opérations, magasiner est mon seul exercice. Quand je ne peux pas, je la fais sur Internet ou par téléphone, mais là j’ai envie de sortir et je m’en sens capable...
Commençons par Loblaws pour ne pas nommer la chaîne, zut mon ange coursier n’a pas fait sa job !
Je n’ai pas MA place de stationnement !
Je dois me stationner à l’autre bout, ça ne se peut pas! Merde !
Je m’en rends compte... C’est vrai, mon comptable de mari tient les cordons de la bourse à ma demande et ma carte de guichet par la même occasion. Il me l’a déposée dans le tiroir près de mon lit hier soir.
Chnoute ! Je dois retourner à la maison.
C’est pour ça que je ne trouvais pas de stationnement je ne devais pas être là, à ce moment-là me dis-je !
(Comme je dis toujours quand on est retenus par le temps, oublié quelque chose ou est obligé de faire un détour…)
J’ouvre le tiroir « voir photo »,
Tiens trop cute, clic. (Ma carte est sous la photo de mon père)
Je repars, là j’ai ma place à la première rangée comme à l’habitude il faut remercier l’ange coursier qui a bien besogné.
Sinon il peut se tanner de travailler sans un baiser.
(Je ne peux pas croire que j’ai donné mon truc... y vont être une gang de coursiers à travailler en même temps à mon centre d’achat...
Mais j’ai confiance, le mien c’est le meilleur! Y est pas payé cher de l’heure, mais y fait sa job avec bon cœur, et ce depuis longtemps d’ailleurs... LOL) (réf: 3.0 LOL)
Même mon épicerie à changé pendant que j’étais malade, c’est en rénovation maintenant.
(C’est maintenant un Provigo le marché) Tiens, moi qui capotais pour savoir qui allait me faire de la bouffe voilà une compagnie (cool du Québec) qui offre toute une gamme de nouveaux produits. Merde je n’ai pas mes lunettes pour vérifier le sodium et tout le reste...
(J’ai lu un article « bonne semaine » par la suite, pas top qualité, trop de sel)
Mais tellement bon au goût !!!
On devrait peut-être contrôler tout ça, je ne le sais, pas... Simplifier les étiquettes !
Mettre des logos clairs et nets...
Surtout quand le produit vient du Québec… Et pourquoi pas mettre le drapeau d’où vient le produit ? Clair, net, précis.
Je les prends, tous! (Presque) Je compte bien me remettre à l’écriture cette semaine, ce sera plus simple ainsi.
J’ai Longuuuuuuuement réfléchi devant le Parmentier de bœuf effiloché (Avec patates pilées dessus)
Après que le contenant eut un peu réchauffé dans mes mains, j’ai décidé de le remettre là.
Fini mon régime de patates j’allais me tenir loin de ça ...
Ben coudonc même les gâteaux préférés du p’tit ont changé de couleur...
Pas sûr que je vais réussir à y faire gober ça...
Ah oui ! J’oubliais... je dois aussi en acheter... (Piles) je veux ben croire que j’ai la « connexion haute vitesse ces jours-ci », mais je n’étais pas descendue au sous-sol depuis, pour allumer mes cascades d’eau...
Étant une pisse-minute, l’épicerie dans l’auto je me suis dit que je ne voulais pas aller à la toilette en haut... chez IGA où j’allais ensuite, alors je suis retournée à l’intérieur.
Torrieux y a quelqu’un !
Petite vessie quand tu nous tiens ! Je vis d’abord la canne tremblante sortir, puis un vieux monsieur tentait de la retenir.
Bonjour monsieur vous allez bien lui dis-je.
Pas vraiment, vous savez y fait pas tellement beau ces jours-ci,
(J’ai souvent pensé travailler pour Météo Média, là, mon baromètre est déréglé
[avec la morphine], mais à part le body qu’il faut,
Moi je ne me tromperai jamais sur les prédictions)
Ils annoncent du soleil dans les prochains jours peut-être...
J’ai mal à mon âge, vous savez...
J’ai juste hâte que ça arrête ! À ce qu’il parait, il y a quelque chose après ! Ça, j’en suis certain, je peux vous le jurer.
Chez IGA, j’ai eu comme un recul à l’approche d’un Vieil homme près de moi...
Mais je l’avais touché le monsieur à la canne il était bel et bien vivant !
Lui aussi...
Des anges en sarraus blancs, un chansonnier privé, des gentilles dames en bleu et d’autres en souliers blancs, tous ces anges étaient bien vivants, ceux qui font les traitements, ils sont payés, mais ça n’enlève rien à ça, des miracles se produisent souvent dans leurs établissements...
On est habitués, c’est, notre métier me répondait, une d’elles quand je l’ai remerciée des bons soins qu’elle m’a prodiguée.
lorsque on les désigne aujourd’hui… On les appelle nos anges…
Quand je suis passée dans la section des légumes j’y ai vu des têtes de violon qui viennent d’arriver dans nos jardins québécois...
ça me fit penser que justement une douleur, mais pas au même niveau qu’aujourd’hui, la première fois que j’en ai ressentis une, c’est en prenant soin d’une belle dame souffrant de sclérose en plaques.
(Julie et Myriam ont aujourd’hui aussi cette terrible maladie)
Je n’avais pas la compétence... Ce cours-là, je ne l’avais pas suivi... (Beaucoup de jeunes au Québec, se blessent, souvent par manque de compétence il parait), mais je me souviens de la recette que je lui avais préparée cette journée-là... Par une belle journée du printemps...
(Je n’avais jamais voulu y goûter... j’en ai acheté... Ouach ! Quel goût amer ça m’a laissé.)
Finalement en passant près du lait je me suis souvenue que c’était là que j’allais pisser : À la toilette pour handicapés en bas, comment ça que j’avais oublié ? Je devais rencontrer le vieux monsieur ?
Du Kraft dinner sur la liste ! Depuis quand tu manges ça !?
Clic ! Tu vas voir... Y a pas ta sorte !
C’est-tu ça que t’as bouffé tout le long que je n’étais pas à maison ?
J’ai remarqué des boîtes de pizza au recyclage...
Le lendemain matin... 8 h 30 j’ouvre la radio au 98.5 FM
(Je ne suis même pas allée faire pipi avant...) J’entends :
On a arrêté un pédophile à Playa del Carmen.
Terriblement troublant !
C’est rare qu’on annonce les arrestations des cloueurs de planches !!!
( : Même quand on enlève les clous, ça laisse les marques sur le bois et clouer les planches « de cercueil »)
Et d’ailleurs en plus... De là précisément. Une caresse sur ma peau une égratignure de moins, un numéro qui s’efface peu à peu.
Même si je sais que ce n’est probablement pas lui.
J’ai décidé de prendre congé d’écriture pour la fin de semaine...
Marie-France, je t’invite à dîner !
Qu’est-ce que tu veux manger ?
De hot-dog on a gradué à poulet. J’avais passé plusieurs jours à l’hôpital je n’avais pas pu sortir dépenser, donc mon budget me le permettait...
J’en avais long à lui raconter et puis chus tannée de parler en tenant un petit clavier aussi rose soit-il.
Vous êtes combien ?
(elle voit bien y me semble...)
Ben avec mes deux anges pis le Bon Dieu qui sont branchés sur moi en permanence, ça fait cinq dis-je à ma chum en riant un coup lorsque la dame fut partie...
Moi j’ai ben un autobus qui me suit, dit mon amie en s’esclaffant !
On va prendre une grande table finalement !
On a bien mangé et ri, surtout quand je lui ai dit que j’avais préalablement payé avec un chèque mon pusher...
La V’là Partie comme une toupie ! Qui me fait signe de regarder à nos côtés...
Des hommes armés ! Bien habillés, en haut dirigeants de notre corps défendant...
Clic ! une photo
(Prend le bas pas le haut... me chuchota-t-elle...)
Avant de partir, je saluai mes nouveaux chums et leur souhaitai une bonne journée. Pas de réponse.
Ils sont bêtes comme la serveuse me dit ma copine, elle est plaisante d’habitude...
Ce n’est pas une job facile lui répondis-je, ma sœur et ma mère l’ont fait aussi
(J’y pense moi aussi, mais pas longtemps...)
:
Mes souliers à talon hauts «aiguille», la mode du temps... étaient restés pris dans une grille sur le plancher et j’avais failli échapper un café sur la tête d’un client...
Amalgamé la cannelle comme ingrédient en voulant préparer un chocolat chaud...
De plus j’avais perdu un de mes faux ongles en préparant les salades (heureusement, c’était mon chum du temps qui l’avait trouvé dans la sienne... Bref pas la vocation !
Dans le temps, maman devait avant la tombée du jour, se trouver un emploi pour aider ses parents à faire vivre la grosse famille de 13 enfants et payer les études de ses frères [vous avez bien lu. Au Québec pas ailleurs et il n’y a pas si longtemps.]
Donc à 13 ans ma grand-mère avait demandé au gouvernement une dérogation spéciale pour que ma mère puisse travailler. Elle lui avait bourré le soutien-gorge pour l’aider à se trouver du travail avant la nuit tombée...
Ma mère a donné ses paies à la sienne...
Jusqu’à son mariage.
Même qu’une fois elle a presque été prise dans une histoire de traite des blanches...! C’était le bon temps à ce qu’on en dit aujourd’hui.
J’ai été malade en revenant à la maison la costochondrite avait refait son apparition...
Ta brassière, m’avait dit mon fils. Repose-toi maman.
À la radio [de Radio-Canada] on jouait, la chanson :
Ne me quitte pas de Jacques Brel, au cours de l’entrevue, il y avait un de ses potes qui parlait d’une conversation qu’il avait eue avec l’auteur.
Ce n’est pas une histoire d’amour cette chanson-là, voyons y’a pas une gonzesse qui voudrait d’un mec qui lui dise ces choses-là !
Mais qu’est-ce qu’on retiendrait de mon histoire ?
J’ai passé le reste de la semaine couchée, mes petits plats préparés ont bien servi finalement.
Fête des Pères : Je vais manger seule avec ma belle-mère... Elle était bien. [Mon époux d’étudiant travaillait] Elle a envie d’un sandwich à la viande fumé, mais son resto préféré face au mont Saint-Hilaire était plein, on va alors manger à côté.
Je lui raconte mon histoire, elle a confiance en moi, elle me croit.
Seulement s’en souviendra-t-elle la prochaine fois ?
C’est drôle elle était tout de bleu vêtue je pensais à ‘‘La Dame En Bleu’’ de Michel Louvain qui écrirait la dame en rose ?
Notre serveur s’appelait Adam [tiens une autre belle histoire] je pris une Québécoise, avec une eau minérale Saint-Justin, tiens une eau du Québec et non d’ailleurs.
[Il devrait en avoir partout...]
Il pleuvait tellement quand on est sorties
[Je me l’étais dit de prendre le parapluie... Écoute ta petite voix la prochaine fois !] Je retournai à l’auto pour le prendre, puis je me fis la réflexion que ces restaurants étaient accessibles aux handicapés contrairement à ce que j’ai écrit...
Puis un homme sur son bolide ‘‘imposé’’ passa devant moi...
[Il dû me trouver bizarre que je lui fasse des saluts de la main en lui offrant mon plus beau sourire sous la pluie !]
... J’ai mal partout comme si j’avais été battue. J’ai des bleus sur les bras...
C’est peut-être les barreaux du lit de l’hôpital
Mais je montre à mon fils que j’en ai sur le ventre...
T’as peut-être été enlevée par les extraterrestres, maman, tu serais la première à qui ça arriverait... Là, on en parlerait ! dit-il en riant.
J’allume la radio... À la seconde précise, on annonce :
Voici une émission spéciale de Paul Arcand
[C’était pour l’arrestation de quelqu’un de Montréal. Mais maudit que le timing était bon !]
Ensuite, j’ai vécu les semaines suivantes en harmonie avec mon époux
Et mon fils sans herbe verte.
J’ai retrouvé ma mère me disait-il.
Nous avons recommencé nos petits meetings dans la voiture que l’on nomme maintenant notre bureau...
Puis un matin, je suis allée voir sur Facedechien une brève vidéo de petits pitou dont un, avec des gros yeux et une face écrasée avec une drôle de perruque frisée.
Je me suis dit que mon prochain chien serait comme ça.
Dans l’après-midi mon fils avait rendez-vous chez son chiro, mais je me suis trompé de sortie sur l’autoroute
[où avais-je la tête ?] donc on a dû annuler le rendez-vous.
[Vive les cellulaires [réf. : 3.0]]
Encore une fois je ne suis pas sortie quand il le fallait donc on est coincés dans le trafic ! [Merde]
Pas grave, on a discuté et c’était très intéressant...
Tiens un raccourci !
[Du moins je crois, plutôt un lonnnnng détour...]
Finalement arrivés à la maison, on a eu envie de continuer notre conversation comme si nous étions dans notre salon…
Manon arrive avec notre Piwie, après sa marche dans le bois. Mon grand amoureux des chiens, en voit un beau :
Noir avec un peu de blanc assis sur le siège avant et demande gentiment s’il peut le prendre en attendant...
Elle nous raconte que notre Piwie avait passé la journée à jouer avec elle !
Un homme le lui avait apportée ce matin pour qu’elle lui trouve une famille. (Elle fait souvent comme ça, des matchs de tempérament canin/humain)
Elle fait des otites à répétition et doit peut-être avoir une opération, que les enfants ne s’en occupent plus de toute façon... [Blablabla]
Une belle Boston ! Comme sur la photo ! De Facedechiotsetchatons [mais sans moumoute] j’appelai mon chum sur le champ !
[Vive les cellulaires roses finalement] [Réf...]
Elle vit maintenant avec nous.
Elle se nommait Vanille, mais c’est Notre Jack Russel qui est blanche...
[Ça pourrait porter à confusion dis-je]
Elle aime les légumes comme une petite folle [elle a dû en avoir sous la table fréquemment, ils avaient plusieurs enfants...]
Je la nommai donc Germaine [la grenouille végétarienne comme celle d’Annie Brocoli] ça ne fit pas l’unanimité du tout...! Puis mon grand amour trouva le nom de Dandine, car quand elle est contente n’ayant pas vraiment de queue, elle bouge drôlement en se dandinant...
(Ça ressemble drôlement au prénom de la mère de papa...)
Jeudi 4 juillet retour de chez Ma mère…
J’en suis encore bouleversé. Pas dans le sens négatif du terme, mais plutôt je suis consciente que je viens encore de faire une expérience formidable qui n’est malheureusement pas donnée à tout le monde de vivre...
Après avoir été dîné avec une de mes sœurs et notre maman. Nous avions convenu que mon fils lui donnerait un traitement pour ses jambes qui la font tant souffrir. en l’effleurant
Dès les premiers instants, ma mère criait, à son âge ce n’est pas évident, ça fait longtemps qu’elle endure cette douleur.
Maman t’est couchée sur ton cadre de Jésus qui est sous tes couvertures dans ton lit, arrange-toi mieux...
Mon fils sur une chaise à ses côtés, travaille les régions douloureuses de sa mamie.
En passan sa main sur son aura…
Moi je suis debout de l’autre côté du lit et je prie...
‘‘Sans le vouloir, sans m’en rendre compte.’’
[C’est la première fois que j’assiste mon grand]] Même si c’est la maison de ma sœur [fouillez-moi pourquoi, mais mes prières étaient larges au sens du terme]
Seigneur bénissez cette demeure ainsi que ses occupants... Que les doigts de mon fils aident cette personne... [Voyez le genre...]))
Ma mère avait mal tout au long du traitement, et pour une fille, voir souffrir sa maman sans pouvoir ne rien faire, c’est difficile. surtout qu’on ne comprenais pas ce qui li faisais mal…
Il lui fit faire certains mouvements, je répétais (ma mère est dure d’oreille) les commandements, .
Ensuite, subitement pâle, mon fils s’est agité,
il réclama rapidement du papier et un stylo.
Maman as-tu du papier ?
C’est où ?
Dans le bureau.
Lequel t’en a partout !
Le guérisseur s’agite encore, vite!
Là ? Le crayon maman vite,
Près de mon ordi.
Je le vois.
Mais le médium m’agrippa par ma robe à bretelles violette...
Et il me dit dans une voix que je reconnaissais évidement :
Écoute Nathalie ma fille, je sais que tu es gentille, mais laisse-nous
travailler je t’en prie.
Et avec la plume, j’ai quitté et me suis dirigée
vers la salle à manger de ma sœur.
C’était papa au bout du fil... maman est là dit-il en guise de bonjour
et nous a tous salués. Avec deux Amen dans le message pour rapidement rompre la conversation.
J’entendais maman gémir tout au long que j’écrivais, Annie était à côté pour laver les lits des enfants, quand elle a passé je lui ai lu le petit texte de papa.
Puis soudainement les cris ont cessé.
En hésitant, j’ai avancé dans la chambre…
mon grand chaman était blanc comme neige.
Épuisé, vidé je l’avais jamais vu comme ça avant !
Je l’ai pris dans mes bras je l’ai serré très fort.
Il m’a chuchoté tout bas à l’oreille droite...
Maman j’avais des caméras au bout des doigts
je voyais dans ma tête ce qui n’allait pas.
Elle a besoin d’un autre traitement et tout ira bien, mais j’aimerais qu’elle passe un scan pour voir ce que j’ai vu, comme un déversement ou une bosse qui sortait de son os et ça m’inquiète me dit-il
J’en parlerai à ma mère dès que nous arriverons.
Annie attendait son tour...
Elle a des migraines et justement un bon mal de tête depuis tantôt, après chaque repas c’est comme ça. Il s’exécute.
Quelques petites minutes lui suffiront !
OK bye tout le monde !
Nous partons, je vois que mon bébé est fatigué, laissez-le se reposer. Pis sa maman à quelques questions à lui poser!
Il me jura qu’il ne se souvenait pas d’avoir demandé papier et stylo ni du secret dit au creux de mon oreille droite. Pour lui, il disait avoir craqué le cou et c’est tout.
Il me dit qu’on faisait une bonne équipe, lui au massage, moi au crayon. Au retour nous écoutions Comme un sage, de L’Heptade, Harmonium je le sais, je l’ai déjà entendu, tu disais que cet album avait été composé pour toi mon grand, mais là, je comprends les paroles tout à coup, je capote comme on dit ici.
Et là j’ai vraiment l’impression que ç’a été écrit pour l’instant qu’on a vécu.
« C’est toujours pour l’amour que l’on devient fou... C’est fou quand on aime, la mort n’a jamais existé chantée par Serge Fiori » Comme un sage, de L’Heptade, Harmonium
(Au complet.)
De retour à la maison, ma mère me dit que dernièrement elle avait passé un scan et qu’on lui avait confirmé ce qu’il avait vu. Une hernie sort de son os ce qui appuie sur son nerf sciatique. Dis-lui qu’il ne s’inquiète pas.
On en apprend des choses de nos amis...
Moi j’ai découvert Harmonium lors de ma fête de 14 ou 15 ans. J’avais reçu une guitare. Pour l’occasion, j’avais invité des amies pour un pyjama party ! Dans ma chambre bleue au mur tapissé de nuages blancs, que mon père avait installé avec la difficulté d’aligner les nuages...
(Première fois que je l’avais entendu vraiment sacrer et première bière que je l’avais vu boire après !)
On avait autour d’un faux feu de camp, avec lumières intégrées
(que mon Daddy nous avait préparés...), aligné nos « sleeping bags » de couleurs, et nous chantions en cœur.
Ma connaissance s’est arrêtée à un seul microsillon : Les cinq saisons que j’avais reçus ce jour-là dans mon salon
C’est mon fils qui m’a fait découvrir les autres, j’ai écouté les paroles pour vrai, Lumière de vie de L’Heptade le 4 juillet (juste avant l’événement) (c’était troublant).
(c’était troublant).
T’es la seule qui sait pas ça mom !
Sophie était là aussi, elle qui avait une si belle voix. Quand j’étais allée dormir chez elle par la suite. Elle m’avait enseigné à faire un vœu quand les chiffres du cadran-réveil sont alignés.
Ex. : 11 h 11, 2 h 22, 3 h 33, etc. (car les anges passent) c’est fou comme les chiffres étaient toujours ainsi pendant que j’étais aux anges comme je le disais à tous mes amis.
Julie elle, m’avait appris qu’on pouvait demander aux enfants en bas âge, ce qu’ils étaient dans leur vie antérieure.
Elle avait tenté l’expérience avec son neveu François et il lui avait dit après quelques tentatives...
Ma tante, je ne me souviens plus, mais ce que je me rappelle c’est qu’il y avait des hiéroglyphes sur les murs derrière moi...
(Note de l’auteur : Je ne sais même pas comment l’écrire et mon dictionnaire 3.0 (…) ne comprend pas ce que j’ai écrit...
Alors, imaginez un enfant de cet âge sortir un mot comme ça !)
Je n’ai jamais essayé avec mon fils je savais que c’était une vielle âme, je ne voulais pas toucher à ça ... Mais il me disait parfois qu’il avait été chevalier. Ou navigateur.
Marie-France quant à elle m’a montré à remercier Dieu, les anges, remercier la vie, pour ce que l’on reçoit.
Merci pour tout.
Ben oui, ben oui, je le remercie...
(Sans vraiment le faire profondément..)
Jusqu’à tout récemment…
Je n’ai jamais dit autant de mercis sincères que depuis que les anges ont inscrit :
Sur mon écrit…
Et comme en remerciement de mon remerciement, les raisons de remercier se multiplient de plus en plus chaque jour on dirait.
Je ne suis pas bonne dans les chiffres, mais il y en a 5 + 2 (merci Nathalie) écrit directement par eux…
Donc sur 63 704 (il y en a 7 que je n’ai pas écrits.)
(À date) Là, je ne peux pas me tromper !
_____________________________
Aux funérailles de papa, c’est à moi l’ainée des filles et la moins gênée surtout, à qui on a demandé de parler devant tous les invités qui étaient venus lui rendre hommage.
La salle était remplie à craquer.
J’avais préparé un petit carton, je ne voulais pas faire de l’improvisation
Pour cette grande occasion.
Sur le mur tout au long de la journée il y avait eu une vidéo de sa vie, ses enfants et avec beaucoup de photos de lui, accompagné de plusieurs personnalités du monde du sport en particulier du baseball et du hockey.
Il avait fait beaucoup de bénévolat auprès des sportifs de Sainte-Thérèse et de Blainville et il amenait souvent avec lui les idoles des jeunes et moins jeunes pour des collectes de fonds, événements spéciaux, ou caritatifs.
Nous étions aux premières loges à chaque fois !
On en a vu des vedettes du sport passer !
(J’étais obligée d’apprendre les noms !)
J’aimais ça, aller les voir jouer au Forum…
Une fois, j’étais presque entrée avec lui dans le vestiaire, mais ça se faisait pas voyons j’aurais pu les voir en bobette (ou sans, oh !)
(Il n’y avait pas encore de femme journaliste de sport au Québec dans ce temps-là !
J’aurais peut-être été la première fille à rentrer là-dedans ! qui sait, ça a changé depuis heureusement.)
Alors après avoir dit que pour une femme perdre son père c’est pénible, difficile et combien douloureux...
Car c’est le premier homme qu’elle a aimé dans sa vie, qui lui a dit en grandissant qu’elle était encore jolie, bien qu’elle ne joue plus à la Barbie.
(Pour bien faire, j’avais téléphoné à mon frère, la veille parce que je n’avais pas retenu tous les noms des joueurs qui étaient sur les photos… Y en avait trop et parfois trop compliqués)
J’avais commencé à nommer ceux qui se trouvaient sur les photos derrière moi...
Je me suis arrêté, car j’ai ressenti que mon père me disait que pour lui, en ce moment même, ce n’est pas ce qui importait.
Mais si tu tiens à parler de quelqu’un, tu ne les connais peut-être pas tous, mais regarde devant toi, ce sont eux, que tu devrais nommer, car ils ont tous été importants pour moi.
Surtout vous mes 5 enfants et leurs deux mères que j’aime également.
Chaque fois que je lui parle depuis il est toujours avec sa mère qu’il aimait tellement.
Cet été-là, après avoir retrouvé mon don grâce aux anges, à Vladimir et surtout à mon fiston, puis que finalement j’ai pu enfin avoir un dialogue avec mon père.
En terminant notre belle conversation d’amour entre un papa et son enfant à qui il n’a pas parlé depuis longtemps. Il ne voulait que me « passer » ma grand-mère qui avait une question pour moi.
Elle m’avait demandé :
Nathalie pourquoi tu prends de la drogue ?
J’ai mal, grand-maman.
Mais pourquoi prends-tu de la drogue ? (Ben voyons, ça arrange pas les oreilles de l’autre côté ? Pis elle n’a jamais eu de problème avec ça avant!)
Tu ne peux pas prendre d’autres pilules?... Avait-elle ajouté (je viens de la relire pour l’exactitude des mots utilisés)
Crée grand-maman je gage que c’est toi qui a conversé avec le médecin !
La drogue et les médicaments ne font pas bon ménage...
Et les Québécois consomment des tonnes de médicaments...
Pour que je puisse en prendre, Santé Canada voulait que je fasse pousser moi-même mes plants, en me donnant des graines.
Imaginez-moi, girly avec mes petites robes faire la récolte dans mon beau jardin...
(La girly a vraiment pogné le bord en confinement !!!)
(En plus mon pusher me suggérait de mettre ça dans des pots... J’aurais pu me les faire voler en plus !)
(Je paniquais déjà, rien qu’à y penser)
Quand je parle à papa, et c’est arrivé plusieurs fois, il prend soins parfois de prendre le temps de nommer puis saluer chacun de ces petits, de nous dire
Qu’il nous aimes, nous bénit et nous protège du haut des Cieux...
***** (Note de L’auteur qui tremble):
En ce 14 juillet (14 juillet 1789 prise de la Bastille)
J’en suis à la relecture, à mettre les commentaires et les chansons que je trouve comme par enchantement...
Moi et son fils sommes allés manger au Déli préféré
De ma belle-mère-Claire de lune d’amour, non loin de la résidence où elle habite.
Il y a mille choix au menu et je mourrais de faim..!
(Pas vraiment, vous direz... J’ai des réserves MOI,...! LOL (…))
Contrairement à mes habitudes, j’y ai ingurgité un nouvel essai que je n’ai pas regretté.
Je l’ai fini au complet, même si je n’avais plus faim…
Il ne faut pas gaspiller de nourriture m’a-t-on dit toute ma vie...
Mais comment faire pour l’envoyer dans les pays étrangers mes dernières bouchées?
Ou à ceux qui ont faim par ici.
Et nous n’avons pas encore de réfrigérateur pour le doggy bag.
Il était brisé, et le réparateur est venu deux fois, sans succès… Finalement, on a dû en acheter un neuf, qui devrait être livré mardi
(Mais ça aussi ce n’est que du positif et bien « synchronisé » vous verrez)
Bref je suis rendue aux ***** et je suis bloquée, je n’ai pas d’inspiration et contrairement à mes habitudes...
Je suis plus souvent aux toilettes...
depuis ce midi justement c’est là que je trouve mon inspiration (magazines), mais là aux ***** je suis « bloquée et débloquée » à la fois... pas besoin de dessin...
Bref, Il faut que je me couche un peu.
Au retour cet après-midi, en vérifiant le titre des chansons, je suis tombée sur un site de propagande raciste qui m’a vraiment troublée !
Je capotais qu’on puisse dire autant de niaiseries, c’est ça que je n’ai pas digéré...
Mon amoureux vint me voir dans la chambre et me dis doucement...
Je t’enlève Dr Piwie et son infirmière pour une belle marche au soleil...
Donc…
Je suis couchée. On sonne à la porte…
Le cœur me débat, je sais que quelque chose d’important va se produire, mais quoi?
Avant d’ouvrir la porte...
« Je me signe »
(Je vous le jure je n’ai jamais fait ça de ma vie ! Faire mon signe de croix avant d’ouvrir la porte ! voyons !)
Une belle jeune femme aux yeux couleur de plomb me sourit en me tendant un de ses (microsillons aurait rimé, mais ça existe plus, les jeunes ne sauraient même pas ce que le mot veut dire...) ‘‘CD’’.
Elle me le fit écouter.
La voix d’un ange...
Je la touche pour être certaine qu’elle est vivante.
Tu as une belle voix, lui dis-je.