***Chapitre 13*** :

Là, ça va trop vite !

Mon cœur débat… (Road Runner bip bip !)

Mais là je viens de catcher. 3.0 C’est tout ça !

On met tout ça, sur Internet !

Mon frère va nous aider pour le site, il est bon là-dedans, il en a déjà fait d’autres.

La pièce on verra c’est secondaire, j’écrirai à Faby pour lui demander son avis quand ce sera au point.

(Là je vais prendre une douche ! Mes antennes sont plus efficaces, au contact de l’eau je l’ai dit...).

Avant que je l’oublie au sortir de la douche, ils m’ont dit :

Je suis alors restée les yeux fermés... Je ne sais combien de temps, j’ai comme perdu cette notion quelques instants.

Merci mon Dieu !

Qu’est-ce que je suis en train de vivre moi ! Hein ? C’est beau hein !?

Les cinq derniers mots ce n’est pas moi qui les ai inventés.

Ce n’était pas non plus de l’écriture automatique habituelle, je vous le jure.

Non. C’est plutôt après avoir écrit leur conclusion qu’ils m’avaient dicté ce texte. J’ai senti aux trois premières lettres du mot « épreuve » qu’ils voulaient eux-mêmes l’écrire

(les lettres avaient alors changé tout d’un coup dans les pages du cahier, donc par souci du détail, j’ai ici également modifié la typographie du texte également).

Je ne savais pas quoi faire donc j’ai continué ma phrase, mais après le mot ressent…

J’ai littéralement été repoussée sur ma chaise !

Ensuite, comme forcée par une force invisible, j’ai déposé également, mot à mot, et non pas lettre par lettre… tranquillement, comme en écriture automatique et avec une calligraphie caractéristique, non brusquement Bang ! Bang ! Mot à mot…

Comme s’ils tombaient du ciel.

Je les accouchais dans la douleur.

À chaque mot j’avais mal !

Je ne voyais pas vraiment ce que j’écrivais. J’avais les yeux mi-clos. C’était difficile, dans la souffrance et comme si le temps n’avait pas d’importance.

Chaque mot était lourd, lourd de sens ?

J’avais l’impression que c’était de la pierre que je devais déposer sur le papier.

Si je pouvais réussir à transmettre l’émotion que je ressentis à ce moment! Ben y manquerait de nouvelles en continu à LCN ou RDI pour le faire car il y aurait plus de guerre pantoute sur la planète !

Mais là, je ne peux pas garder ça pour moi toute seule !

Je me confiai donc à ma belle tante que j’aime et qui me répondait (au bout du monde l’hiver) de la belle région de Charlevoix. Je lui ai raconté la façon dont j’avais été évincée de l’hôpital la dernière fois...

C’était après avoir vu le docteur qui me donna mon congé, qu’on m’a servi un copieux repas (pas de patates pilées cette fois !) accompagné d’une bonne dose de morphine.

Et désirant juste me coucher tombant littéralement d’épuisement, j’avais alors demandé aux trois infirmières ou préposées en bleu la permission d’attendre dans mon lit mon époux qui arriverait je ne pouvais dire quand… mais bientôt… selon le trafic des ponts (surtout un vendredi… le matin ça va, mais le soir…

Coudons ça sort d’où toutes ces autos là le soir si le matin c’était OK !?)

  • … « Oui bien sûr madame B ne vous inquiétez pas ! » qu’elles me dirent alors. 

Sauf qu’au bout de quelques instants, une dame déterminée est entrée dans ma chambre… en me disant qu’elle était prise et que j’étais pour aller attendre à la cafétéria ! Avec mes valises, mes couches, ma machine pour respirer, chargée comme un bœuf, malade comme un chien et sur la morphine par surcroit, sans pouvoir attendre mon mari!...

Exit la poule, voilà la sortie !

Signe du destin mon vendeur de drogue m’a achevée en me téléphonant alors que j’étais devant la cafétéria pour me rappeler combien je lui devais ! (Sacrement autant que ça ? !) Une vraie science-fiction ma vie, je te le dis, je vais écrire un livre !

« L'avenue me fait marcher, c'est comme ça. Cette nuit, le ciel est mon plancher, trouvez moi ! Je m'y perds, je me gèle à l'eau, à l'eau de là. Ma tête est un bouclier, mais ça m'va… Réverbère chantée par Ariane Moffatt »

Elle m’avait sagement dit que la douleur ce n’était pas vendeur. Elle a peut-être raison.

Mais là, la donne vient de changer… Non ?

On parle d’espoir non ?

Alors qu’est-ce que je fais maintenant ?

Je l’envoie à un bon psychiatre mon livre ? Ou à Paul Arcand ? Bien que je sois une fidèle auditrice de son émission matinale et une assidue depuis la toute première journée du 98,5

(j’ai même osé un jour intervenir en ondes, une seule fois (je mettrais ma main au feu qu’il s’en souvient)).

Donc si c’est à lui qu’il faut que je parle, je vais être obligée de lui avouer que je n’ai pas encore écouté son documentaire Québec sur ordonnance.

J’étais tellement d’accord avec lui et ce qui se disait sur la bande-annonce que j’avais peur d’écouter la suite !

« Nous avons eu la même coiffeuse » lui dirais je pour casser la glace…

Je vais me relire, car je suis encore sous le choc de ce que j’ai vécu tout à l’heure, je me rends compte que ce n’est pas donné à tout le monde de vivre ce genre de chose.

Est-ce que quelqu’un peut me comprendre?

Chu pas une sainte ni une pute, comme disait l’expression mais j’ai de l’estime pour l’une et l’autre et je me situe beaucoup plus près de la deuxième. (C’est pour ça qu’au début j’avais nommé mon site : Oui mais mes blouses passent pus dans porte )

Me confier à un saint peut-être ? À part le frère André on en as-tu eu des saints au Québec ? J’ai eu beau chercher je n’ai pas trouvé. Le père de mon mari a pourtant été guéri à l’oratoire par ce saint homme. Ma grand-mère maternelle de qui je n’ai pas beaucoup de souvenirs m’avait parlé de lui un jour, et de la marche des milliers de pèlerins précédant son enterrement.

Je me souviens avoir acheté jadis, je ne sais où, un livre relatant son histoire. Les feuilles étaient épaisses et jaunies par les années et quand j’ai ouvert l’ouvrage, les pages étaient encore liées.

Pour la lecture je devais les scinder.

Tel un trésor jamais libéré. Il est un saint maintenant, mais ça on le savait nous, ce n’était pas un secret.

Car je suis convaincue au fond de moi qu’il y a une vie après la mort. Des opérations il y en a eu plusieurs dans la mienne

(je n’ose même pas les compter de peur d’en oublier). 

Je ne l’ai pas vu défiler à chaque fois ma vie quand j’y passais presque, quoi que je l’ai vue au ralenti, une fois seulement, car j’ai déjà été sur la liste de ceux qui ne passaient peut-être pas la nuit plus d’une fois.

Et des pages écrites sur des entités qui m’étaient inconnues suite à mes nombreuses « conversations » avec les anges j’en ai plein.

Des exemples de présence d’une force de l’au-delà j’en aurais aussi des tonnes à vous donner : chaises, verres, tables qui bougent, messages donnés, radio qui s’éteint ou s’allume à la simple pensée, des caresses, des becs sur la bouche ou des portes qui se ferment toutes seules, devant témoins ou non, j’en ai vu plein.

Arrêtez de vous entretuer, du moins pour hier. Attendez ça va passer!

Comme on dit au Québec :

Respirez par le nez !    

Si ça peut t’aider, prends toi une p’tite gorgée !

(De bière, si c’est ce que tu préfères) (Made  in Québec, elles sont bonnes y paraît… À part une gorgée que je n’ai vraiment  pas aimée… je n’en ai pas bu plus de ma vie…

Mais si c’est comme le café… Je viens de commencer en écrivant cet ouvrage… À mon âge, alors pour la bière on verra bien).  LoL (réf. 3.0 LoL)

« Du rhum des femmes et de la bière non de Dieu… On a rien trouvé mieux … Chantée par Soldat Louis»

(Et ben oui à la relecture je suis maintenant rendue que je bois un cocktail à base de houblon… Made in Québec : Unik de MariePier Morin ou Lolita, une compagnie de Laval… Délicieux !).

Je viens de me rendre compte aussi que dans la pièce, j’ai écrit le nom de mes vrais amis, parce que j’étais pour les changer après, car je m’inspirais un peu de leur vie, je voulais leur rendre un hommage. Un hommage à l’amitié dans une pièce c’est beau !?

Mais là ils vont être dans la marde (pas dans le 3.0 dans la vraie vie) si je rends public ceci. (Tout est écrit à la main, je l’ai dit)

Je viens de réaliser qu’en fait il n’y aura qu’un exemplaire important de cette pièce que j’ai appelé 3.0

(si vous saviez comme j’ai peur de mourir en ce moment)

sa mort.jpg

... Et de ma biographie que j’avais nommé au départ Moi madame B, droguée, près des prostituées . Ou Oui mais mes blouses passent pus dans porte :

Puis Guérir avec les anges… pour finalement ne garder que le Oui Mais … pour son authenticité, les traces, les empreintes ou je ne sais quoi.

(J’ai peur, mais en même temps je sais que pour l’humanité ce message est tellement beau !)

Donc je signe : Moi

(prénom et nom de famille) saine de corps et d’esprit du moins telle quelle quand chus sortie de l’hôpital en février et la semaine passée.

(J’ai fumé à 7 h ce matin et il est 15 h l’effet est comme qui dirait pas mal passé)

Je certifie ces deux documents authentiques. J’ai inventé de toute pièce tout ce qui se déroule à partir de l’automne dans la pièce**

(nous sommes au printemps mes antennes sont bonnes, mais quand même, on n’est pas dans le 4.0 encore, car j’ai plein d’histoires à raconter si je ne meurs pas tout de suite après)

S’il y a des chiffres de dits, je me garde une petite gêne… Au nombre de fois que j’ai maigri de 40 livres !

Cap'taine Bonhomme part en voyage. Cap'taine Bonhomme vers d'autres rivages… chantée par Michel Noël

Je l’ai pas les chiffres, ça je l’ai déjà dit !

Pis c’est ma balance qui est menteuse !) 

** Il est vrai que l’inspiration vient peut-être de faits vécus…

Mais tout de même dans le 3.0 LOL, j’avais le chapeau d’auteur et non de biographe.

(La plupart des parenthèses et 80 % des chansons je l’ai ai ajoutés après le 9 juin)

Pour le reste tout est vrai. Évidemment ma vie et surtout le message des anges.

Merci Nathalie…

Écrit en écriture automatique sur le papier lilas avec deux fines lignes roses) qui me suit depuis deux jours (et qui m’a fait lever de mon lit, à la table de la cuisine)

Je dois livrer ce message de la plus grande importance aux noms des anges ou archanges qui l’ont rédigé dans cet ouvrage.

Mais pour ce faire, je dois livrer mes amis que j’ai de plus précieux, ils n’ont pas choisi que j’étale ainsi leurs vies… Mais si je ne le fais pas, ce n’est pas juste moi et ma gang qui allons être sur le spot sans le vouloir, mais des millions…

(On est rendus combien maintenant ?) Huit millions ?

On est loin de la chanson…  

«La pub Labatt On est 6 millions… Faut se parler»

Qui souffrira tout simplement de ne croire en rien…

‘‘Aimons-nous quand même Aimons-nous jour après jour Aimons-nous quand même Aimons-nous malgré l'amour chantée par Yvon Deschamps’’

C’est peut-être ça que je (ou ils, je ne sais plus) voulais dire par les dangers du 3.0 (ref.3.0 LOL), mais là c’est dans la vraie vie !

Oups ! Je viens de me rendre compte que j’ai sacré tout le long pour faire rire la galerie ! Que voulez-vous, chus Québécoise comme on dit ! Et contrairement à ce que j’ai mentionné, en réalité c’est que j’aime beaucoup nos humoristes QuébécoisC’est fou tous les mots ce que j’ai appris en les écoutant !

L’École nationale de l’humour c’est bien la seule école postsecondaire privée que je n’ai pas fréquentée ! hihihi

Je me rappelle, j’avais envoyé une vidéo à Juste pour rire une fois. (Ça commençait avec une femme de dos qui sur une musique langoureuse faisait la danse du ventre, mais en se retournant on voyait bien qu’elle était enceinte…) Pis je racontais l’accouchement de mon garçon… Je me souviens plus la suite des jokes mais l’histoire la voici…

  • Mai-juin 1993 j’avais l’air d’une baleine échouée.

  • Il avait fait tellement chaud au Québec cette année-là qu’on avait squatté la piscine d’un oncle médecin et sa femme infirmière en chef. N’ayant pas l’air climatisé dans notre maison ronde, nous avions aménagé au sous-sol un lit parfaitement conçu pour la belle hippo asséchée que j’étais...


    J’ai vraiment aimé être enceinte. Parfois je m’amusais au soleil à passer la main sur mon ventre arrondi pour créer un ombrage, bébé BD réagissait, je trouvais ça mignon notre petite conversation...

  • 9 juin 1993 Les Canadiens ont gagné la coupe Stanley... J’ai tellement braillé !

    Je mangeais mes bonbons de couleurs « prendre une photo » en regardant les vitrines des commerçants se faire écraser comme les oursons dans ma bouche au contact de mes dentiers.

    (J’avais encore mes dents pour quelque temps, mais pour la rime... Je me permets ce mensonge-là) (J’ai été tellement malade avec mon trip de bonbon que jamais mon fiston jusqu’à aujourd’hui, mettons, n’a mis ce genre de truc pas bon, au-dessus de son menton).

Quelques jours plus tard...

JE VEUX ACCOUCHER !

  • Écoute-moi bébé ! Là, je suis tannée ! Je pense que je vais exploser ! Il y a un maximum à gonfler un ballon...

    Arrête ! Avant que ça saute, là je pense que ça va faire…

Ou bedon tu sors ou bedon « deux sens » je te force !


Il y a la tête dure de son père, mais y connaît pas celle de sa mère...

J’ai dit au papa, laisse-moi au centre-ville de Saint-Jérôme, je vais marcher pour me rendre à pied près du centre d’achat où habite sa mère…

« Quand j'y r'tourne ça m'fait assez mal, Y'é tombé une bombe su'a rue principale ! Depuis qu'y ont construit le centre d'achat Chantée par Les Colocs’’

Pas fou le gars y connaît mon dos et mes hormones de femme enceinte qui ne sait pas ce qu’elle veut… Il m’a suivi tout le long… Je n’ai pas marché bien longtemps finalement je suis remontée dans l’auto, mais sa mère habitait assez haut,

suffisamment d’exercice pour me retrouver en fausses contractions à l’hôpital ce soir-là!

(Pas celui où je devais accoucher les infirmières était en grève, alors ils avaient fusionné les deux hôpitaux…)

  • 18 juillet : J’étais chez ma mère et elle voulait me montrer à jouer aux canasta. Elle avait eu ses contractions en jouant à ce jeu de cartes et elle pensait que ça déclencherait les miennes comme ça...

(En riant d’elle, p’t’être).

On comptait les minutes entre chacune d’elles puis plus rien…

Essaye un bain ! me disait elle: Chaud, évidemment, tu verras comme un ballon par magie peut dégonfler ainsi.

Maman !

Nous étions toutes les deux dans sa salle de bain rose, ma mère à genoux devant moi qui constatait avec stupéfaction la perte de mes eaux…

Vite !

Le téléphone !

Le père au travail craignant une autre fausse alarme d’incendie parla à ma mère qui avait enlevé son masque et son tuba pour lui affirmer le début du véritable travail qui commencerait dans notre cœur aujourd’hui…

Sans aucun jour férié pour le reste de nos vies. Mais qui nous paierait temps triple en bonus de toutes sortes dans nos âmes de parents en devenir. S’il appuyait sur la suce « deux sens » au plus sacrant parce que Mamie ne sait pas nager sacrament.

Arrivés à l’hôpital (j’avais quelques serviettes de plage entre les jambes) nous nous sommes présentés à l’étage de l’unité des naissances…

L’infirmière me dit : C’est pourquoi ?

Pour acheter des rideaux de douche, voyons ! 

On a trop ri.

Le bébé BD aussi… Les contractions se sont aussitôt arrêtées !

Le lendemain : J’étais provoquée... Là !

T’as pas le choix la grande ni le bébé BD...

Y en passes-tu du monde là-dedans quand t’accouches ! Il y a juste le tramway qui n’est pas passé ! Parce qui existe plus, pis le métro parce qui ne se rend pas aussi loin, pis le p’tit train vous connaissez la fin !

(Jusqu’où il doit entrer le bras pour te dire que t’es assez dilatée ?!)

Le père n’a pas été là tout au long. Avec son dévouement pour les autres et les jeunes surtout… Il y avait dans une salle, à côté de la mienne une toute jeune demoiselle qui pratiquait le même jeu de jambes en l’air que moi.

Mais elle jouait en solitaire. Ni ses parents ni le procréateur masculin du bébé à venir n’étaient présents pour lui passer les cartes.

Nous avions le papa et moi, depuis le début de notre relation, ouvert la porte à des jeunes oiseaux blessés.

Je trouvais difficile je dois l’avouer de le voir partir nourrir un animal estropié, mais autrement il risquerait d’en avoir deux à notre avis et la vérité c’est que j’aurais eu envie moi aussi de lui tenir la main à la mignonne hirondelle, car ce n’était que des garçons qui entraient dans notre salon pour y trouver maison.

(Et j’aimais encore jouer dans les cheveux même si je n’étais alors plus coiffeuse…)

Mais quand t’es provoquée tu ne peux pas bouger ben gros, t’as un gros « Charlie » que tu traînes avec toi, pas de bain, rien. Pis avec ma condition, pas d’épidurale possible trop peur qu’il y ait des complications de paralysie. Alors c’est assise sur le plancher froid le dos appuyé sur le mur frais que j’étais le plus soulagée de mes douleurs dorsales.

Les autres s’enduraient pas pire… (À date)

L’autre grand-maman est entrée à un moment donné en s’écriant

  • Mon Dieu tu fais pitié ! Chus pas capable de voir ça !

    (Elle partit en pleurant)

(Je la comprends maintenant : Maudite ménopause !)

«Grand-maman oui grand-maman vous avez dû passer par là : Le soldat Lebrun »

Ma mère était là pour me tenir la main, le père avait fini avec la nouvelle maman oiseau qui avait fait ça comme une grande, plus vite que moi, heureusement...

Il avait même eu le temps d’aller fumer une cigarette, le pas fin (à l’intérieur pas dehors, dans une salle prévue à cette fin, pas loin, pour qu’il revienne vite enfin, dans ce temps-là c’était comme ça.)

Maudite marde comme il puait ! J’en aurais ben pris un break moi aussi ! Mais j’avais juste le droit à un petit cube de glace à téter pis c’est tout, pas une goutte d’eau pour aller avec !

Mon médecin était vietnamien, c’est avec des baguettes qu’il vint crever le reste de mes coussins. Chaque fois que je le voyais, seule aux rendez-vous, il me faisait paniquer en me disant :

Vous aller accoucher d’un géant.

Faites attention ne mangez pas trop ! En réalité à part les bonbons qui ont duré un certain temps, je n’ai pas vraiment pris de poids pendant ma grossesse si bien qu’en accouchant je pesais moins qu’avant de tomber enceinte.

Quand il vit le père très grand au moment du soulagement, il comprit que je ne l’avais pas trompé ! lol

Pendant les poussées, le médecin s’est écrié ARRÊTEZ !

Non pas vous… Elle !

Vous respirez !

Il parlait à ma mère qui était en train de suffoquer, il voyait bien qu’elle était rouge... 

Et elle lui serrait très fort le bras…

Quand je vis dans le miroir le bout de la tête se pointer...

J’ai crié : C’EST UN BÉBÉ !

Tu t’attendais à quoi ?! Un nouveau char ?! s’écria le père en rigolant...

Quand le bouchon est sorti... J’ai pensé à la blague du joueur de football qui crie touché! (En faisant le geste) « dessin arbitre signe toutchdown » quand on lui lançait un bébé dans les bras lors d’un incendie...

Quand le bébé sort, c’est comme un ballon... Et tu souhaites que le gynécologue l’attrape et ne l’échappe pas.

Parce que ça l’air glissant un bébé gluant...

On a vite téléphoné à l’autre grand-maman pour qu’elle soit là à entendre son premier cri elle aussi.

Pis non, je ne me souviens pas de la douleur, il paraît qu’une hormone est sécrétée en même temps pour nous faire oublier...

(Sinon personne n’en aurait deux ! Et de toute façon, on dit toutes après combien ça été merveilleux !)

(J’en aurais voulu 1 000 ! La première c’était un bébé pilule... Je l’ai perdue...

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On a essayé cinq ans pour faire le deuxième, on était séparés avant le troisième.)

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Mais c’est vrai que c’est merveilleux. Surtout quand il se retourne instinctivement vers son premier vrai repas que tu lui offres simplement en lui ouvrant les bras.

... Ça n’a pas marché !

Voyons deux grosses en humour, en même temps ! Déjà qu’on la confondait avec Céline! [LOL] pis je raconte mes blagues comme Éphrem dans Symphorien... [Dans cette émission où j’ai figuré en tant qu’un de ses 14 enfants.]

J’aurais tout donné pour lui parler à la belle Lise, quand j’ai su sur internet qu’elle avait déjà eu elle aussi cette maladie qui me clouait au lit depuis quelques jours...

Je voyais ben qu’elle s’en était sortie... Dans tous les sens du terme.

Avez-vous lu le livre qu’elle a écrit ?

Le secret du coffre bleu

[Même si ce n’est pas rose] croyez-moi ça va faire un de ces bruits !

« And the oscars go to... » [Réf. :3.0 LOL]

Le talent se mesure parfois en gramme et même le plus gros des régimes ne lui enlèvera pas une once du sien à notre belle Madame Dion.

Il est 18 h 29 mon gentil pusher vient de me livrer 11 joints pour la semaine

*** [voir plus loin]

Roulé et placé dehors dans mon contenant de sel à déglacer de l’hiver passé.

«Y fait pas chaud, même si l'hiver est beau... Pis c'est bon pour se g'ler la tête dans l'temps des fêtes : l’hiver de Plume Latraverse »

Je lui avais laissé un message sur son répondeur après l’événement lui demandant de m’aider à arrêter et de ne plus m’en livrer... [Ce n’est peut-être pas à lui que j’aurais dû dire ça...]

[Il m’a dit:

  • Mme B, [c’est comme ça qu’il m’appelle pour vrai],    

  • Désolé, je n’ai pas écouté vo’t message]) (Ben oui !)

http://yourfavoriteenemies.com/vaguesouvenir/fr/vague-souvenir-gravitation-des-coeurs-fr/

Une fois de temps en temps ce n’est pas sorcier... Comme j’en prends moins, je devrais être correct pour un petit bout de temps. J’ai un peu moins mal à cause des antidouleurs, et ni le temps en ce moment, je suis bien trop occupée à écrire !

(Je n’ai pas fumé depuis ce matin 7 h)

J’ai l’impression que je dois maintenant utiliser chaque bout du papier afin d’expliquer ou de justifier qui je suis en toute vérité maintenant avec ce que j’ai vécu en direct en vous écrivant, sans caméra, malheureusement avoir su !

C’est Xavier Dolan que j’aurais dû appeler !? :

Imaginez la scène...

Une grosse malade arpentant le corridor, rampant presque, une main sur le haut de la poitrine, l’autre sur sa canne rose, jaquette assortie.

(Elles sont un peu plus grandes maintenant, je vous l’ai dit ça fait maigrir les patates pilées !)  

Une mise en plis à faire peur, mais un pédicure impeccable de gel longue durée... (Une chance sur un million de couleurs et je suis certaine que vous devinez la teinte !) Ongles longs, manucure française. Ma petite chienne qui me suit avec un autre toutou.

Me garochant sur mon extra grand lit, tel un cercueil j’enfonce dedans (on a changé de matelas il y a pas longtemps et il fait ça, fucké ! au début surtout si t’es gelé t’as l’impression que le matelas va te bouffer !)

Les côtes entrées dans le matelas... Moi tout ce que je voulais c’était écrire une petite pièce « moche peut-être finalement » je ne sais pas, je ne me suis même pas relue. J’ai juste tout lancé ça comme on dit, j’avais une idée qui me trottait dans la tête depuis un petit bout et finalement ça a sorti d’un seul jet... (En deux jours)

Je me voyais la Michel Tremblay des banlieues, je souhaitais écrire quelque chose de contemporain avec comme lien la douleur, car je me disais que depuis le malade imaginaire de Molière, on n’avait pas beaucoup ri sur le sujet...

Après avoir écrit la pièce, j’avais encore envie d’écrire donc j’ai commencé une biographie... Mais je ne me souvenais plus du projet des anges qui a peut-être un peu tout chamboulé finalement.

Au début, j’étais même prête à jouer dans la pièce, je me référais aux vidéos du début (j’étais trop en douleur quand je les avais enregistrées c’était de l’impro après tout) j’avais déjà joué à la Poly et au CÉGEP au début de la LNI

et j’avais vu Jean-Marc Parent quelquefois (la première fois, j’avais cru un ami qui m’avait dit qu’il me dévisageait après lui avoir demandé son autographe...

Je m’imaginais avec lui en potelée que j’étais... « JMP potelé » (Mon bébé avait passé la semaine à l’hôpital ça brouille l’esprit)

Sauf que dans mon cas la carte mémoire de mon cellulaire me laissait très peu de temps...

Et je ne trouvais pas le fil que Vidéotron m’avait laissé pour transférer le tout...

(Pendant que j’y suis mon Dr Doolittle de la maison sort les insectes sur un mouchoir alors imaginez la compassion qu’il peut avoir pour moi…)

Et là aujourd’hui avec tout ce qui s’est passé hier je ne sais plus. Faut faire attention à ce que l’on souhaite dans la vie...

Quand je suis sortie de l’hôpital et pendant mon dernier séjour, on m’a donné des nouveaux médicaments et/ou la douleur à la poitrine était plus forte que la douleur chronique qui use mon existence depuis si longtemps.

(Et/ou finalement, Vladimir a raison. Je viens de le réécouter : quand je vais utiliser mon don de médium missionnaire, j’aurai moins mal.)

Alors dans ma tête lorsque j’ai mis les pieds dans la maison, bien que j’étais à moitié morte et souffrante d’une condition nouvelle... Pour moi dans ma tête j’étais guérie !

Enfin, ce que la médecine, la pharmacologie m’avaient promis était enfin arrivé, j’avais moins mal, donc je pouvais travailler.

De mon lit, on s’en fout... Ce que j’ai fait du vendredi 13 h dans mon lit, puis assis à la table de la cuisine du dimanche matin jusqu’à maintenant. La douleur à la poitrine et aux côtes est moins présente en ce lundi matin 5 h.

Je voulais envoyer mon CV à saint Pierre comme on dit.

(Bonyeu donne-moi une job… Les Colocs)

J’ai des idées plein la tête, des inventions plein le tiroir

(dois-je m’inscrire à Dans l’œil du dragon ?)

(Parler, voir et toucher notre talentueux Paul Houde [que j’écoute chaque jour (maintenant chaque fin de semaine…) à la radio] qui avec son talent indéniable fait et peut faire tout.)

Mais j’ai comme des doutes à dire qui je suis vraiment, car je ne veux pas perdre ma vie d’avant avec mon gars et mon mari aimant,

mes amis ma famille et tous ceux que j’aime.

Bref est-ce que cette vie pourrait être compromise si effectivement comme ils me l’avaient demandé depuis le début :