CHAPITRE 1.2
L’ENTRÉE DE MES ARTISTES
le matin même, j’avais écrit un poème :
j’aurais aimé lui lire au téléphone.
y me semble que ça aurait fait un bon show !
mais le souffle de ma voix était si faible que la recherchiste de son émission ne m’aurait certainement pas laissée passer à la radio !
j’envoie ça à qui là ? à Fabien Dupuis ? un des 3 personnages que tout le monde SE SOUVIENT au Québec… Le beau CHICOINE, DANS WATATATOW !
(que je vois bien jouer le rôle du mari dans ma pièce 3.0).
Fabien c’est mon ami ‘’facedebongars’’. (réf. 3.0 lol) et un ami d’enfance dans la vraie vie.
Ceux qu’on ne choisit pas, mais qui nous réchauffent le cœur, lorsqu’on les revoit, les entend ou qu’on a des nouvelles d’eux (réf. 3.0 LoL )
Fouille-moi pourquoi, mais Faby c’est le seul beau gars que j’ai connu, que je n’ai pas eu envie de sauter dessus !
pas qu’il ne soit pas attirant, loin de là, mais Fabien c’est un ami du temps où je portais des lulus.
pis dans ce temps-là ben...
Je pensais pas au cul !
Mais comme c’est un peu, pas mal, (je l’avoue ici publiquement) à cause de lui,
que j’ai commencé à écrire 3.0 LoL et Oui mais mes blouses passes pus dans porte...
CHANSON D’OFFENBACK….
Oui mais mes BLUES passes pus dans porte...
alors, avant d’aller voir mon beau Faby, je me suis retrouvée dans une boutique spécialisée pour enfants… Car je venais d’apprendre qu’il avait eu une petite fille.
Moi ! pour acheter de vrai vêtements de bébé fille !
Non, mais… Tu ne me connais pas !
En sortant D’LÀ , la Pitoune avait TOUT ! du bandeau jusqu’aux bas ! tout en rose ! (évidement, j’étais consciente que je compensais pour la fille que je n’aurai jamais…)
quand fabien m’a demandé pourquoi je lui donnais ça…
(dans sa loge après la représentation de SA fascinante pièce ISABELLE )
… je lui avais répondu, pour faire rire l’auditoire, que mon mari était riche ah ! ah ! ah !
ah si j’étais riche… un violon sur le toit …
ça faisait une bonne joke, mais en vérité, je n’allais pas bien en dedans. Et en plus, je prenais à ce moment-là un jus du genre cactus cola, qui, je croyais, me faisait du bien. mais qui coutait un prix de fou !
j’en ai d’ailleurs parlé sur facedeconne ! (réf.: 3.0 LoL)
et de plus, ça coïncidait avec l’achat de crèmes très efficaces — qui font un peu l’effet d’un face lift —, mais qui coûtent cher en crisst !
Bref, j’étais ben belle, quand je suis allée voir mon beau FABIEN, mais my god Nat, y va jamais te reconnaître !
Moi ça va, Fabien Dupuis, l’artiste, l’acteur, l’auteur, c’est mon petit Faby.
Il ne va jamais changer…
mais toi, Nat, t’es rendue grosse sans bon sens, enflée de toute part par les tonnes de médicaments que tu ingurgites en te levant, en mangeant et en te couchant.
tout ce que je lui disais dans ma tête c’était : look at my face, mon chum ! regarde-moi dans les yeux, comme disait l'affiche...
ET REGARDE-MOI DROIT, DANS LES YEUX ! (MARIE-CHANTAL TOUPIN)
regarde la couleur de mes yeux… j’étais prête à lui vendre du cactus cola pourvu qui me regarde la face !
il faut voir la réalité en face : Je n’ai pas d’amis qui ont eu un bébé fille. Et à part ma petite chienne, et moi, il n’y a personne à qui je peux acheter du rose !
En fait, le cadeau, monsieur Dupuis, c’est pour VOUS remercier…
pour ta pièce Isabelle, qui selon moi est une œuvre qui mérite de vivre longtemps.
j’étais dans la première rangée.
Tu ne pouvais pas me manquer ! MAIS Ma canne était bien cachée...
J’ai bu tes paroles du début à la fin,
et là, ce fut le crescendo !
je sifflais tes paroles, je buvais tes mots. tout à coup, tu t’es mis à parler MA langue, celle qu’enfant on parlait au Studio des colibris.
comme, quand tu récitais ce poème:
... et moi j’suis assise sur un cube jaune, j’attends mon tour et j’t’écoute en silence.
(le doigt sur la bouche, car Marcienne Villeneuve [la directrice] me fait signe...)
chut !
À la fin, tout le monde braille !
à un moment donné, dans ta pièce, c’est monté tellement fort !
que la fin de ta phrase... ben... je l’aurais pas dit de même !
je t’avais une de ces rimes à la place !
ça rimait avec reno…
… c’était une blague sur son body !
moi qui étais bien plus grosse qu’elle ! lol (3.0:. lol)
SOUVENIRS…
…SOUVENIRS
je l’ai rencontrée la grande Ginette, au restaurant, il y a pas si longtemps.
la rumeur circulait, alors que j’étais pas loin du buffet, qu’elle y était...
elle était assise à la table à côté de moi. (sur la chaise, on se comprend). simplement vêtue d’un jeans et d’un chemisier — à quoi est-ce que je m’attendais, au fait, à une de ses belles robes de tournée ?
par ma très grande faute, je ne l’ai vue que de profil. le regard qu’elle a, cette dame, la bonté se lit dans ses yeux d’enfant. j’ai tant d’admiration pour cette artiste qu’elle me subjugue... et que je n’ai pu m’empêcher de baisser les yeux quand j’ai senti son regard se diriger vers moi lorsqu’elle s’est levée pour partir.
(Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Pas ici, Ginette.
dans un autre lieu, si Dieu le veut, je te dirai tout l’amour que j’ai pour toi... qui fabriques de si beaux chapelets pour ceux qui peuvent encore prier.)
c’était tellement bon dans ma tête, Faby, que j’ai pensé que tu avais changé l’extrait de ta pièce pour ne pas me blesser... ben voyons, comme si ça se faisait...
Mais là vlan !
Quand Marc Béland, ton metteur en scène, est entré dans ta loge côté cour.
ah ! ben là, mes jambes ont fléchi sous mon poids.
Annie et ses hommes, ça, c’était mon émission préférée !
La première année, je ne l’écoutais pas, mais après...
Quand j’ai su que Marc Béland y participait et que je l’ai vu dans une annonce jouer son personnage de Renaud, avec cet embrasement dans le regard, cette authenticité au fond des yeux...
il m’a convaincue. je suis devenue une fidèle auditrice. j’aurais bien voulu, moi aussi, coucher avec toi le vendredi ! (joke)
(« c’est vendredi, on fait l’amour...!!! »),
Une phrase qu’il disait souvent dans Annie et ses hommes
LoL
À ton metteur en scène, tu m’as présentée en disant qu’on avait étudié le théâtre ensemble dans le temps. Marc était entré en parlant de Gineeeette…
ça y est !
on faisait un film sur elle et il me voyait jouer dedans !
je lui avais même parlé sur face de faitbienattention à ce que t’écris parce que ça s’efface pus... (réf.3.0 lol)
(je ne l’avais pas encore écrit, j’allais l’écrire plus tard. c’est dangereux le 3.0 [pas lol])
Je n’allais pas bien, hein ? je dormais plus, depuis un bout de temps, tu sais. j’en ai besoin, j’suis pas Grégory Charles, moi !
mon cher FABIEN, t’as ouvert une porte cette journée-là puis mille nouvelles fenêtres se sont ouvertes par la suite.
(Note de l’auteur: j’avais mis “UNE” au départ, mais maintenant que j’en suis à la MILLIÈME relecture, et compte tenu de ce qui s’est passé au chapitre 13, ben, le nombre a changé !)
(Ça fait que, je peux vous dire que ma robe de chambre rose en flanelle est bien confortable... parce que sans elle, y ferait « frette » en titi nack nack !)
je me revoyais dans ta loge...
Eh que je vous ai fait un bon show !
j’étais tellement bourrée de médicaments... j’avais l’air d’une fille ça coke !
je n’ai vraiment pas pris le chemin le plus court... mais cette journée-là je me suis dit que je n’allais pas bien et qu’il fallait que les choses changent...
depuis paris, mes ronflements étant nettement plus bruyants que le bruit des enfants !
Le toit lève !
Résultat : je suis encore plus désagréable que pendant mes symptômes prémenstruelles !
Alors je dors dans la chambre d’ami et là, contrairement à la nôtre... il y a la tv. Maudit que c’est plate ! ça pas changé ! les mêmes ostie d’annonce !
il me semble qu’il n’y avait rien !... sauf : Adam et Eve. ça, c’était bon !
mais on connait la suite sacrement... C’est ça le problème ! :
Il en aura pas, de suite justement !
Coudonc, est-ce que c’est moi qui n’ai pas les mêmes goûts que les autres ?
dès qu’une émission m’accroche, on la retire des ondes !
non, mais... quel génie, ce Claude meunier. on en reparlera plus tard... c’est comme autre chose.
tout ça pour dire que dans l’émission on parlait d’apnée du sommeil. en la regardant, je me suis posé la question : « est-ce que les femmes aussi en souffrent ? »
(il me semble de voir Claude Meunier s’étouffer : sacrement ! tout ce qu’on va retenir d’Adam et Eve maintenant : c’est que ça aura aidé une grosse ! finalement).
le lendemain, j’étais à la clinique du sommeil pour y remplir le questionnaire. pendant que l’inhalothérapeute notait scrupuleusement tous mes médicaments, moi je lui suggérais d’y joindre quelques pages, un cahier, un fichier...
une clé usb peut-être ?
tout en réfléchissant à la question suivante :
prenez-vous de la drogue ?